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Critique de Davalian


Les remarques et constats assez désagréables constatés depuis L'art (certains pourront les faire justement débuter avec le bâtard) se retrouvent cette fois confirmés avec Kettricken. L'indulgence de la nouveauté n'est donc plus de mise.

Cet album semble être a première vue consacré à Kettricken, pourtant il ne lui rend pas vraiment hommage. La voici d'abord présentée comme une princesse impulsive et sans retenue avant de la transformer en victime consentante aux manipulations de Royal. Les manoeuvres du frère envieux de Vérité sont d'ailleurs au centre de ce récit et sont le véritable fil rouge.

Kettricken marque l'entrée d'un nouveau personnage et se compose en deux ensembles assez hétérogènes. Cette impression est liée aux problèmes de concordance entre le découpage retenu pour les bandes dessinées et celui des romans. Si la première partie de l'intrigue qui se joue dans le Royaume des Montagnes a sa place ici, il n'en est pas de même du retour à Castelcerf qui entraîne une nouvelle dynamique. le voyage entre les deux contrées ne permet pas de justifier ces choix. Par ailleurs ne nombreuses questions restent en suspens (notamment le rôle de Burrich).

Les personnages sont toujours aussi peu convaincants. le choix fait par le dessinateur est assez curieux. Il donne l'impression de succomber à une influence asiatique (notamment pour les traits de Fitz) qui est assez décalée ici.

C'est donc un album décevant que nous découvrons et qui semble annoncer la suite de la série... qui compte encore un nombre important d'albums.
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