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Critique de Joualvert
Voici l'oeuvre d'un jeune Théophile Gautier : c'est son premier livre publié mis à part quelques poèmes. Cependant, toutes les perfections et les raffinements de son écriture aperçus dans ses oeuvres plus connues sont déjà présents. C'est, une fois de plus, une grande joie de lire cet auteur.
Il nous brosse ici, en 6 histoires, le tableau des jeunes gens dans le vent de cette époque, avec humour et une verve survoltée. Auteur et personnages affichent une insolence irrésistiblement amusante.
Le coup d'envoi est donné par une préface de T. Gautier lui-même. Vraiment digne de mention, elle donne le ton de ce qui s'en vient et nous renseigne en outre sur le tempérament de l'auteur à ce moment de sa vie.
Dans ''Sous la table'', on assiste à une laborieuse conversation de deux compères rendus au dernier degré de l'ébriété.
''Onuphrius'' est l'histoire d'un peintre distrait et lunatique qui sombre peu à peu dans la folie. Cette nouvelle, la seule du lot, est dans le domaine du fantastique avec une influence palpable de Hoffmann (d'ailleurs nommé dans le sous-titre). Elle est souvent reprise dans la myriade d'éditions différentes des récits fantastiques de Gautier.
Dans ''Daniel Jovard'', sous-titré ''La conversion d'un classique'', l'auteur illustre l'espèce de rivalité entre les deux courants artistiques, classicisme vs romantisme, qui battait son plein durant ces années.
''Celle-ci et celle-là'', la plus longue (90 pages), met en scène un romantique pour le moins excessif qui a bien du mal à insuffler un peu de drame et de tragédie dans sa nouvelle idylle !
''Élias Wildmanstadius'' fait le portrait d'un fanatique du moyen âge.
Et dans ''Le bol de punch'', on retrouve nos deux énergumènes de ''Sous la table'' qui avec leur bande de copains, organisent une beuverie de grande envergure. Cette nouvelle redouble de dérision pour clore le recueil, avec l'auteur qui s'ingère à tout moment pour nous conter les vissicitudes de sa rédaction.
Cette édition titrée ''et autres récits humoristiques'' ajoutent en prime 6 petits textes comiques de Gautier parus dans des journaux où il raille entre autres les auteurs ses contemporains, ciblés directement par leurs noms y compris le sien !
Il nous brosse ici, en 6 histoires, le tableau des jeunes gens dans le vent de cette époque, avec humour et une verve survoltée. Auteur et personnages affichent une insolence irrésistiblement amusante.
Le coup d'envoi est donné par une préface de T. Gautier lui-même. Vraiment digne de mention, elle donne le ton de ce qui s'en vient et nous renseigne en outre sur le tempérament de l'auteur à ce moment de sa vie.
Dans ''Sous la table'', on assiste à une laborieuse conversation de deux compères rendus au dernier degré de l'ébriété.
''Onuphrius'' est l'histoire d'un peintre distrait et lunatique qui sombre peu à peu dans la folie. Cette nouvelle, la seule du lot, est dans le domaine du fantastique avec une influence palpable de Hoffmann (d'ailleurs nommé dans le sous-titre). Elle est souvent reprise dans la myriade d'éditions différentes des récits fantastiques de Gautier.
Dans ''Daniel Jovard'', sous-titré ''La conversion d'un classique'', l'auteur illustre l'espèce de rivalité entre les deux courants artistiques, classicisme vs romantisme, qui battait son plein durant ces années.
''Celle-ci et celle-là'', la plus longue (90 pages), met en scène un romantique pour le moins excessif qui a bien du mal à insuffler un peu de drame et de tragédie dans sa nouvelle idylle !
''Élias Wildmanstadius'' fait le portrait d'un fanatique du moyen âge.
Et dans ''Le bol de punch'', on retrouve nos deux énergumènes de ''Sous la table'' qui avec leur bande de copains, organisent une beuverie de grande envergure. Cette nouvelle redouble de dérision pour clore le recueil, avec l'auteur qui s'ingère à tout moment pour nous conter les vissicitudes de sa rédaction.
Cette édition titrée ''et autres récits humoristiques'' ajoutent en prime 6 petits textes comiques de Gautier parus dans des journaux où il raille entre autres les auteurs ses contemporains, ciblés directement par leurs noms y compris le sien !
