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Critique de Arkanie
La couverture est de toute beauté. J'aime beaucoup. Au premier plan, on y découvre une femme de dos. Elle est armée d'une épée et porte une cape déchirée portant un emblème : une tête de mort. Face à elle, un griffon. Cet animal mythologique si peu représenté en fantasy (ce qui est bien dommage). Avec ses ailes déployées, la créature est celle qui occupe la majeure partie de l'image. L'arrière-plan composé d'un paysage montagneux ne nous apprend pas grand-chose. La palette de couleurs utilisées donne un effet dynamique. La typographie me semble correctement employée.
Le résumé plante le décor. Nous voici embarqués en Erygia, un monde dans lequel vivent hommes et griffons, comme cette escouade de Sphinx, protecteurs de la ville. Cette dernière est sujette aux attaques incessantes d'Amélunes, des spectres commandés par un invocateur de magie noire. Son objectif : prendre la cité et y régner. Dans cette ville vit Callie, une jeune orpheline qui va devoir affronter les plus grands dangers de sa courte vie en compagnie du mystérieux Alex. Pour moi, il s'agit d'un bon résumé puisqu'il présente un plan d'ensemble de l'histoire tout en mettant en exergue le protagoniste principal.
L'histoire nous présente d'emblée Callie, l'héroïne de ce roman. Elle vit dans un quartier défavorisé d'Erygia, près de la muraille à l'ombre des Pics Célestes, une immense chaîne de montagnes. Serveuse à la taverne, elle rêve d'intégrer la garde céleste, des soldats juchés sur des griffons, qui défendent la vielle de toute intrusion. La ville doit se défendre régulièrement contre les tentatives d'invasion des Amélunes, des revenants créés par un homme manipulant la magie noire. Chaque fois, leur attaque a été repoussée. Jusqu'au jour où ces monstres envahissent la cité. Projetée dans l'horreur des combats et soumise, une nouvelle fois, à une perte cruelle, Callie va devoir choisir son destin…
Des personnages fouillés…
Callie est le genre de personnage auquel on s'attache rapidement. Son histoire est triste. Suite à la perte de son père bien-aimé, elle a été recueillie par Arietta, la tavernière de la ville. Claude, un ancien ami de son père et lui-même membre des Sphinx, veille sur la jeune femme. J'ai aimé leur relation. On ressent vraiment l'affection qui lie Callie et Claude. Débrouillarde, déterminée, Callie voue un amour immense à sa cité. Malgré les épreuves qui s'abattent sur elle, j'ai trouvé qu'elle faisait preuve de bon sens et de sang-froid.
Alex, prince d'Erygia. Voilà un personnage bien mystérieux. Il cache un grand secret que Callie va découvrir par inadvertance. À compter de cet instant, leur relation va évoluer. Durant ce périple, un rapprochement entre les deux personnages voit le jour, des confidences sont échangées. La mission confiée par le père d'Alex avant de mourir va l'emmener à la recherche de la pierre d'Aube, seul espoir pour Erygia.
Dans les personnages secondaires se dévoile toute une galerie attachante. Claude, Arietta, Yngaleth, Gary. Tous apportent de la profondeur au récit par leurs émotions et leurs actes héroïques ou pas. Dans cette catégorie de personnages secondaires, j'inclus d'office les créatures qui jalonnent ce récit. Je suis d'accord, ce ne sont pas les héros de cette histoire. Mais, à bien y réfléchir, sans eux, ce récit serait-il si savoureux ? Pardym est mon préféré, sans aucun doute. Gros coup de coeur. Griffon ayant appartenu à Claude, il devient la propriété de Callie. Je trouve dommage son absence au fil du roman tout comme celle en demi-teinte d'Elyador, la panthère d'Alex. Peut-être seront-ils plus présents dans le tome suivant.
Un univers addictif…
L'univers créé par l'auteure se découvre par petites touches au fur et à mesure de la lecture, permettant ainsi au lecteur de se familiariser avec les us et coutumes d'Erygia. L'accent, bien entendu, est mis sur les Sphinx, ces ardents défenseurs de la Cité. On y découvre également la famille royale, les Fondateurs, avec leur particularité physique qui est bien trouvée. le concept des montures griffons/panthère/lycaon est bien amené et suffisamment développé. J'ai beaucoup apprécié cette utilisation du bestiaire fantastique qui change de ce que l'on peut lire en fantasy.
La plume de l'auteure est agréable. le vocabulaire soigné et adapté au genre du roman. Les descriptions restent intéressantes, car ni trop lourdes ni trop succinctes. Juste assez pour éveiller la curiosité du lecteur et l'aider à se projeter dans ce monde. Les scènes d'action sont l'un des points forts de ce récit. Impossible de ne pas se sentir concernée quand les hordes de revenants déferlent dans la ville et engagent les combats. Ces scènes sont très réalistes. L'intrigue reste simple et déjà vue (la quête pour trouver un artéfact magique tout en déjouant les pièges et en affrontant la traîtrise), mais j'ai beaucoup apprécié son développement. de nombreux rebondissements et des révélations ponctuent les chapitres et apportent à la fois réponses et questions.
Pour terminer, je dirais que ce roman a tout pour plaire. Il met en scène une héroïne issue du peuple, fière et déterminée, évoluant dans un monde d'hommes. Magie, combats et aventures sont au rendez-vous. Une belle découverte !
Lien : https://chroniquesdesmondes...
Le résumé plante le décor. Nous voici embarqués en Erygia, un monde dans lequel vivent hommes et griffons, comme cette escouade de Sphinx, protecteurs de la ville. Cette dernière est sujette aux attaques incessantes d'Amélunes, des spectres commandés par un invocateur de magie noire. Son objectif : prendre la cité et y régner. Dans cette ville vit Callie, une jeune orpheline qui va devoir affronter les plus grands dangers de sa courte vie en compagnie du mystérieux Alex. Pour moi, il s'agit d'un bon résumé puisqu'il présente un plan d'ensemble de l'histoire tout en mettant en exergue le protagoniste principal.
L'histoire nous présente d'emblée Callie, l'héroïne de ce roman. Elle vit dans un quartier défavorisé d'Erygia, près de la muraille à l'ombre des Pics Célestes, une immense chaîne de montagnes. Serveuse à la taverne, elle rêve d'intégrer la garde céleste, des soldats juchés sur des griffons, qui défendent la vielle de toute intrusion. La ville doit se défendre régulièrement contre les tentatives d'invasion des Amélunes, des revenants créés par un homme manipulant la magie noire. Chaque fois, leur attaque a été repoussée. Jusqu'au jour où ces monstres envahissent la cité. Projetée dans l'horreur des combats et soumise, une nouvelle fois, à une perte cruelle, Callie va devoir choisir son destin…
Des personnages fouillés…
Callie est le genre de personnage auquel on s'attache rapidement. Son histoire est triste. Suite à la perte de son père bien-aimé, elle a été recueillie par Arietta, la tavernière de la ville. Claude, un ancien ami de son père et lui-même membre des Sphinx, veille sur la jeune femme. J'ai aimé leur relation. On ressent vraiment l'affection qui lie Callie et Claude. Débrouillarde, déterminée, Callie voue un amour immense à sa cité. Malgré les épreuves qui s'abattent sur elle, j'ai trouvé qu'elle faisait preuve de bon sens et de sang-froid.
Alex, prince d'Erygia. Voilà un personnage bien mystérieux. Il cache un grand secret que Callie va découvrir par inadvertance. À compter de cet instant, leur relation va évoluer. Durant ce périple, un rapprochement entre les deux personnages voit le jour, des confidences sont échangées. La mission confiée par le père d'Alex avant de mourir va l'emmener à la recherche de la pierre d'Aube, seul espoir pour Erygia.
Dans les personnages secondaires se dévoile toute une galerie attachante. Claude, Arietta, Yngaleth, Gary. Tous apportent de la profondeur au récit par leurs émotions et leurs actes héroïques ou pas. Dans cette catégorie de personnages secondaires, j'inclus d'office les créatures qui jalonnent ce récit. Je suis d'accord, ce ne sont pas les héros de cette histoire. Mais, à bien y réfléchir, sans eux, ce récit serait-il si savoureux ? Pardym est mon préféré, sans aucun doute. Gros coup de coeur. Griffon ayant appartenu à Claude, il devient la propriété de Callie. Je trouve dommage son absence au fil du roman tout comme celle en demi-teinte d'Elyador, la panthère d'Alex. Peut-être seront-ils plus présents dans le tome suivant.
Un univers addictif…
L'univers créé par l'auteure se découvre par petites touches au fur et à mesure de la lecture, permettant ainsi au lecteur de se familiariser avec les us et coutumes d'Erygia. L'accent, bien entendu, est mis sur les Sphinx, ces ardents défenseurs de la Cité. On y découvre également la famille royale, les Fondateurs, avec leur particularité physique qui est bien trouvée. le concept des montures griffons/panthère/lycaon est bien amené et suffisamment développé. J'ai beaucoup apprécié cette utilisation du bestiaire fantastique qui change de ce que l'on peut lire en fantasy.
La plume de l'auteure est agréable. le vocabulaire soigné et adapté au genre du roman. Les descriptions restent intéressantes, car ni trop lourdes ni trop succinctes. Juste assez pour éveiller la curiosité du lecteur et l'aider à se projeter dans ce monde. Les scènes d'action sont l'un des points forts de ce récit. Impossible de ne pas se sentir concernée quand les hordes de revenants déferlent dans la ville et engagent les combats. Ces scènes sont très réalistes. L'intrigue reste simple et déjà vue (la quête pour trouver un artéfact magique tout en déjouant les pièges et en affrontant la traîtrise), mais j'ai beaucoup apprécié son développement. de nombreux rebondissements et des révélations ponctuent les chapitres et apportent à la fois réponses et questions.
Pour terminer, je dirais que ce roman a tout pour plaire. Il met en scène une héroïne issue du peuple, fière et déterminée, évoluant dans un monde d'hommes. Magie, combats et aventures sont au rendez-vous. Une belle découverte !
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