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Critique de miriam




La dernière page de Gazmend Kapellani, lu à la suite de notre voyage en Albanie fut un coup de coeur, j'ai poursuivi la découverte de cet écrivain albanais, mais qui écrit en Grec avec Je m'appelle Europe, toujours avec bonheur.

Gazmend Kapellani écrit des variations sur le thème de l'exilé, de la recherche du bonheur du migrant, de la critique de la dictature terrible qui fut celle d'Enver Hoxa.

Son ouverture aux autres cultures, son empathie pour l'humain le rendent sympathique.

Au décès de son père, ancien dignitaire communiste, Karl (en l'honneur de Marx bien sûr )retourne dans sa ville natale en Albanie et retrouvé son frère Frédéric ( Engels). Celui qui est parti et celui qui est resté, fidèle au père à sa ville à ses racines. Tout les oppose. Pourtant le lecteur perçoit une certaine bienveillance.

Occasion de raconter l histoire de la ville l arrivée des partisans d Enver Hoxa la chute du régime. Scène baroque que le deboulonnage de la statue. On s amuse dans ce livre. Récit émouvant aussi de massacres en Grece. le nationalisme est un poison dans les Balkans.

Nostalgie de l exilé. Recherche d un monde meilleur si l'histoire est balkanique elle est aussi universelle.
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