Barry Trotter est à Harry Potter ce que sont Imitation et mords-moi sans hésitation à Twilight. de la grosse daube. J'étais pourtant assez enthousiaste : les noms des personnages et des lieux sont bien trouvés (merci la traduction !), la quatrième de couverture est prometteuse, l'auteur
Michael Gerber est « assez » connu pour avoir fait des parodies « assez » réussies.
Mais dès le début de la lecture, le style mets en péril l'histoire. L'humour est lourd, il y a un plein de fautes de langue (voulues, vraiment ?), la trame narrative est imprécise et brouillonne, … On se lasse très vite des blagues salaces pas du tout à propos quand on sait que nombreux sont les jeunes lecteurs et fans de Harry Potter.
D'ailleurs, ce livre ne peut même pas être appelé parodie, puisque l'essence des personnages disparaît totalement. Il y avait pourtant beaucoup à faire pour tourner en dérision les personnages et l'histoire mais là non seulement ils n'ont plu rien à voir mais ce n'est aussi absolument pas drôle. D'où sort-il l'idée d'une Ermine dévergondée ? D'un Lon complètement idiot ?
L'histoire comme le style d'écriture sont à l'image du nom de l'auteur : à « gerber ».
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