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Critique de BazaR


Marrant, je pensais découvrir l'essentiel des épisodes de Captain America et le Faucon dans cet Essential, mais il s'avère que j'en avais lu un bon tiers il y a longtemps, certainement dans des albums Aredit.

Nous sommes dans ces années 1973-1975 où les comics Marvel n'hésitent plus à mêler les débats de la société à leurs affaires super-héroïques quotidiennes. le symbole de la bannière étoilée ne pouvait pas passer entre les mailles. Captain America, qui reflète et ressent l'essentiel des idéaux positifs de l'Amérique, ne sait plus à quel saint se vouer alors qu'éclate le scandale du Watergate et que le citoyen de la rue doute de l'honnêteté de ses dirigeants.
À la suite d'une campagne de dénigration, le Captain renonce à incarner l'Amérique dont il ne reconnaît plus les valeurs. Après une courte période d'inactivité, il revient au boulot de super-héros sous le costume de Nomad. Mais ce n'est que le temps de quelques épisodes. Cap est de retour lorsque le danger néonazi que représente Crâne Rouge réapparaît ; par contraste les égarements de la nation US sont peu de choses.

Bien d'autres événements dans ce gros volume : Cap acquiert une super force lorsque le venin reptilien d'un vilain se mélange au sérum de super-soldat. du coup, son partenaire le Faucon se sent réduit à un rôle de faire-valoir avant de s'équiper de ses fameuses ailes. Il y a aussi le retour de l'amour de années de guerre de Cap : Peggy Carter (oui, celle des films) qui a vieilli. Elle est toujours amoureuse de son « winghead » alors que celui-ci s'est entretemps entichée de… sa soeur Sharon, bien plus jeune (dans les films c'est la nièce de Peggy, décalage temporel accru oblige).

C'est Steve Englehart qui pilote le scénario de cet Essential. Point de vue dessin, Sal Buscema fait toujours son honnête boulot qu'il a appris avec frérot John : très fort dans les scènes d'action, beaucoup moins dans les décors. Sur la fin il est remplacé par Frank Robbins, et je dois avouer que j'ai rarement vu quelque chose d'aussi immonde. Marvel donnait parfois le crayon à n'importe qui, ma parole ! C'est cette fin gâchée qui m'a incité à réduire les étoiles.
C'est dommage, pour le héros étoilé.
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