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Critique de Laviniaa
Morgane est une jeune fille de dix-sept ans en décrochage scolaire. Après avoir raté son bac, elle décide de se lancer dans le monde du travail, sans avoir absolument aucune idée de ce dont elle a vraiment envie. Par hasard, elle trouve un job dans une petite maison de disque basée dans une vieille maison délabrée. Son travail consistera à assister et à seconder Lee-Roy Gordon, un vieux guitariste très célèbre en Angleterre vers la fin des années 60. Celui-ci a décidé de sortir un album mais avec son caractère de cochon, la tâche va se révéler des plus ardues..
Y'a des romans comme ça avec lesquels on a un super feeling dès le début. Dès que je l'ai eu dans les mains, je savais que La légende de Lee-Roy Gordon allait me plaire.. et je ne me suis pas trompée du tout.
La légende de Lee-Roy Gordon c'est l'histoire de Morgane, une adolescente paumée qui ne sait absolument pas où elle va dans la vie. Elle réussit par miracle à avoir un job dans une petite maison de disque grâce à sa grande gueule et à son culot, des qualités qui plaisent énormément à Lee-Roy, un vieux guitariste qui a eu une vie hallucinante et qui s'est transformé en vieux bonhomme grincheux, asocial, alcoolique et en qui on ne peut absolument pas avoir confiance.. ou presque. Morgane et tous ses collègues de la maison de disque vont se retrouver à voyager dans le passé de Lee-Roy, à retrouver ses anciens ennemis, à apprendre petit à petit qui il est vraiment et c'est réciproque puisqu'il va faire de même avec Morgane pour qui ces quelques mois seront initiatiques et lui feront découvrir des voies et des rêves insoupçonnés. Dire que je me suis attachée à ces deux personnages est un euphémisme, je les ai adorés dès les premières pages, ces deux têtes de linotte. Ils ont des caractères très semblables en fait, ils explosent souvent et réfléchissent après. Ils sont têtus aussi, lunatiques et un peu perdus, mais aussi et surtout talentueux. Morgane va très vite admirer Lee-Roy sans se rendre compte qu'elle aussi a des talents cachés et elle va les découvrir parce que Lee-Roy va la pousser dans ses retranchements. Lui va petit à petit apprendre à dompter le passé, nous on remonte le temps à travers les témoignages de ses anciens amis/ennemis qui nous montrent celui qu'il était alors. Ce n'est souvent pas joli joli mais c'est ce qui fait la beauté du bonhomme, ces défauts, ces cicatrices, ces fêlures.. Morgane et Lee-Roy sont devenus mes amis, ainsi que toute la galerie de personnages autour d'eux, et ils sont nombreux. Entre Guillaume le chef un peu coincé, Filomène la bobo-chiante, Scott le vieux-beau narcissique, Horace le jazzman un peu prophète.. J'ai passé pas mal de temps avec eux et leur dire aurevoir a été très dur. Ils sont tous très différents et en même temps ils forment un groupe très soudés dans lequel j'ai eu l'impression de m'immiscer petit à petit et c'était super bon.
Je mentirai en disant que ce roman révolutionne ce genre littéraire. C'est l'histoire de gens, de gens imparfaits, de gens souvent chiants.. de gens attachants surtout. On plonge dans le monde du rock anglais des années septante, on se retrouve à côtoyer des vieilles rock stars sur le retour.. C'était juste super-méga bon, putain. (Faut vous habituer aux gros mots et au langage peu châtié si vous voulez lire ce livre!)
Lee-Roy Gordon était généreux. Il était beau. Il était passionné. Il était misérable. C'était un putain d'incroyable génie.
Lien : http://mamantitou.blogspot.b..
Y'a des romans comme ça avec lesquels on a un super feeling dès le début. Dès que je l'ai eu dans les mains, je savais que La légende de Lee-Roy Gordon allait me plaire.. et je ne me suis pas trompée du tout.
La légende de Lee-Roy Gordon c'est l'histoire de Morgane, une adolescente paumée qui ne sait absolument pas où elle va dans la vie. Elle réussit par miracle à avoir un job dans une petite maison de disque grâce à sa grande gueule et à son culot, des qualités qui plaisent énormément à Lee-Roy, un vieux guitariste qui a eu une vie hallucinante et qui s'est transformé en vieux bonhomme grincheux, asocial, alcoolique et en qui on ne peut absolument pas avoir confiance.. ou presque. Morgane et tous ses collègues de la maison de disque vont se retrouver à voyager dans le passé de Lee-Roy, à retrouver ses anciens ennemis, à apprendre petit à petit qui il est vraiment et c'est réciproque puisqu'il va faire de même avec Morgane pour qui ces quelques mois seront initiatiques et lui feront découvrir des voies et des rêves insoupçonnés. Dire que je me suis attachée à ces deux personnages est un euphémisme, je les ai adorés dès les premières pages, ces deux têtes de linotte. Ils ont des caractères très semblables en fait, ils explosent souvent et réfléchissent après. Ils sont têtus aussi, lunatiques et un peu perdus, mais aussi et surtout talentueux. Morgane va très vite admirer Lee-Roy sans se rendre compte qu'elle aussi a des talents cachés et elle va les découvrir parce que Lee-Roy va la pousser dans ses retranchements. Lui va petit à petit apprendre à dompter le passé, nous on remonte le temps à travers les témoignages de ses anciens amis/ennemis qui nous montrent celui qu'il était alors. Ce n'est souvent pas joli joli mais c'est ce qui fait la beauté du bonhomme, ces défauts, ces cicatrices, ces fêlures.. Morgane et Lee-Roy sont devenus mes amis, ainsi que toute la galerie de personnages autour d'eux, et ils sont nombreux. Entre Guillaume le chef un peu coincé, Filomène la bobo-chiante, Scott le vieux-beau narcissique, Horace le jazzman un peu prophète.. J'ai passé pas mal de temps avec eux et leur dire aurevoir a été très dur. Ils sont tous très différents et en même temps ils forment un groupe très soudés dans lequel j'ai eu l'impression de m'immiscer petit à petit et c'était super bon.
Je mentirai en disant que ce roman révolutionne ce genre littéraire. C'est l'histoire de gens, de gens imparfaits, de gens souvent chiants.. de gens attachants surtout. On plonge dans le monde du rock anglais des années septante, on se retrouve à côtoyer des vieilles rock stars sur le retour.. C'était juste super-méga bon, putain. (Faut vous habituer aux gros mots et au langage peu châtié si vous voulez lire ce livre!)
Lee-Roy Gordon était généreux. Il était beau. Il était passionné. Il était misérable. C'était un putain d'incroyable génie.
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