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Critique de IreneAdler
Challenge ABC 2017-2018
4/26
Elle est trop forte Germaine (oui, je l'appelle par son prénom) ! Non seulement elle est ethnologue et va régulièrement en Afrique, est une des cheffes du réseau de Résistance Musée de l'Homme, est déportée, survit (ouf !) mais en plus, pendant sa captivité elle arrive à prendre des notes et à considérer le camp comme un terrain d'étude. Étude qui a été reprise et complétée plusieurs fois par la suite selon la déclassification des documents. La première mouture de cette étude est publiée peu de temps après la fin de la guerre, avec les premières données collectées pendant son internement et tout de suite après sa libération par la Croix-Rouge Suédoise en avril 1945. Au plus près de l'action et avec des témoins de première main. Et peu de documents administratifs, puisque les archives ont été détruites par les Nazis.
Elle donne une image de la vie du camp, des combines pour survivre, des réseaux et des informations qui circulaient, arrivait à être informée des convois, du nombre de détenues enlevées pour la mort. ; c'est bien là le travail d'une ethnologue. C'est un témoignage comme une étude, qui expose le fonctionnement parallèle du camp, celui mit en place par les détenues ; elle le met en scène dans le Verfügbar* aux enfers, opérette écrite à Ravensbrück et se présentant comme une étude des détenus par un naturaliste.
Elle reconnait aussi ce qu'elle ne sait pas, soit par manque d'informations soit parce que les sources sont incertaines. Elle offre au passage une belle leçon pour les historiens et les journalistes : ne pas prendre les documents et les témoin même s'ils n'ont aucune raison de mentir. Il est possible de mentir par "inadvertance" : lacune ou erreurs dans les transcriptions, négligences...
De nombreuses annexes donnent un aperçu de la vie dans les autres camps nazis. Ce sont ou des témoignages ou des études effectuées par la suite, souvent pour des procès.
*Détenue non affectée à un Kommando de travail externe et donc disponible pour les travaux à l'intérieur du camp.
4/26
Elle est trop forte Germaine (oui, je l'appelle par son prénom) ! Non seulement elle est ethnologue et va régulièrement en Afrique, est une des cheffes du réseau de Résistance Musée de l'Homme, est déportée, survit (ouf !) mais en plus, pendant sa captivité elle arrive à prendre des notes et à considérer le camp comme un terrain d'étude. Étude qui a été reprise et complétée plusieurs fois par la suite selon la déclassification des documents. La première mouture de cette étude est publiée peu de temps après la fin de la guerre, avec les premières données collectées pendant son internement et tout de suite après sa libération par la Croix-Rouge Suédoise en avril 1945. Au plus près de l'action et avec des témoins de première main. Et peu de documents administratifs, puisque les archives ont été détruites par les Nazis.
Elle donne une image de la vie du camp, des combines pour survivre, des réseaux et des informations qui circulaient, arrivait à être informée des convois, du nombre de détenues enlevées pour la mort. ; c'est bien là le travail d'une ethnologue. C'est un témoignage comme une étude, qui expose le fonctionnement parallèle du camp, celui mit en place par les détenues ; elle le met en scène dans le Verfügbar* aux enfers, opérette écrite à Ravensbrück et se présentant comme une étude des détenus par un naturaliste.
Elle reconnait aussi ce qu'elle ne sait pas, soit par manque d'informations soit parce que les sources sont incertaines. Elle offre au passage une belle leçon pour les historiens et les journalistes : ne pas prendre les documents et les témoin même s'ils n'ont aucune raison de mentir. Il est possible de mentir par "inadvertance" : lacune ou erreurs dans les transcriptions, négligences...
De nombreuses annexes donnent un aperçu de la vie dans les autres camps nazis. Ce sont ou des témoignages ou des études effectuées par la suite, souvent pour des procès.
*Détenue non affectée à un Kommando de travail externe et donc disponible pour les travaux à l'intérieur du camp.
