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Critique de nanek


Une rencontre qui réveille et ravive le souvenir des morts et de l'enfance détruite s'oubliant petit à petit.
L'écriture dans le cadre d'un exercice scolaire fait résonner des reviviscences enfouies ou jusque là indicibles.
Lorsque la mort n'est pas signifiée , comment appréhender le deuil?
Cette rencontre, c'est celle d'Arsène, orphelin rwandais arrivé en France et adopté par une famille bienveillante mais impuissante face au syndrome post-traumatique d'un génocide, et celle de sa professeur ,Suzanne animant un atelier d'écriture et à qui Arsène présente une valise préparé par sa grand-mère avec laquelle il a fuit son village seul.
Cette valise est l'âme de sa famille, comment s'en détacher " quitter c'est accepter d'oublier"?

Où comment la résilience peut passer par l'écrit du récit traumatique.

"Le lendemain, au moment où le soleil était au zénith, ton village ne comptait plus aucun habitant tutsi. pas un seul sauf toi..."

Un roman fort et qui retourne.
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