Deux histoires s'entrecroisent dans ce court récit :
- celui de Suzanne, qui à 11 ans a perdu son père. Aujourd'hui adulte, elle organise des ateliers d'écriture au sein d'un établissement scolaire et va y rencontrer :
- Arsène, 16 ans désormais et qui à 8 ans fut le seul survivant de son village Tutsi au Rwanda. Il va progressivement raconter son histoire, émouvante, dure.
Par contre, même si perdre son père à 11 ans est difficile, mettre les deux histoires en parallèle me choque : survivre à un génocide n'a rien de comparable. Les parties où Suzanne visite l'appartement de son enfance m'ont parues tellement dérisoires face à l'horreur vécue par Arsène, déséquilibrant de fait le livre.
Une déception donc.
L'histoire d'Arsène méritait mieux.
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