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Critique de oceaneclaer


Comme souvent en ce moment, j'ai eu un peu de mal à entrer dans le roman. Les premiers chapitres me semblaient incompréhensibles. Mais qu'est-ce que c'est cette histoire de paquebots ? Et ces gosses amoureux, qu'est-ce qu'ils viennent faire là ?
Enfin, il y a un mort. Et même que c'était sûrement pas un suicide.
On est à Naples, en juillet. Tout Naples se prépare à la grande fête nationale de N.D. de la Carmine. Mais il fait chaud, si chaud, trop chaud, la chaleur de l'enfer. Pourtant, il va bien falloir enquêter.
Notre paire d'enquêteurs ne peut pas être plus disparate, l'un le commissaire Ricciardi, genre aristocrate taiseux, solitaire et triste, amoureux sans le savoir, qui se croit atteint de folie car il entend des voix. L'autre le brigadier Maïone, genre sergent Garcia, truculent père de famille, toujours amoureux de sa blonde Lucia.
L'enquête est délicate.
On est dans les années trente. le fascisme frappe à la porte, délation, surveillance, suspicion entravent l'enquête.
Rassurez-vous, on y arrivera.
Pendant tout ce temps, on s'est attaché aux personnages, aux autres.
Livia, la belle cantatrice, au passé peut-être trouble, en tous cas pas clair, c'est quand même une amie du Duce. Elle est bien attirée par le commissaire, mais lui, il voit rien.
Rosa, la tata, qui soigne bien son commissaire, mais qui tombe malade.
Enrika, pure jeune fille, amoureuse (elle aussi) du commissaire, mais se laissant conter fleurette par un bel allemand blond, futur nazi. D'ailleurs, on a toute la rhétorique de l'Allemagne de ce temps-là (traité de Versailles félon, redressement du pays, place de l'Allemagne retrouvée dans le concert des nations…)
Nicola, bijoutier solitaire et génial, merveilleux artiste aux longues mains puissantes et délicates.
Maïone, l'exact contraire du commissaire, son faire-valoir, impulsif, colérique, mais bon comme le bon pain.
Et toutes ces petites gens de l'entredeux guerres, qui tirent le diable par la queue dans une Naples explosive, chaleureuse (et chaude)

Alors que penser de cet opus de la série du commissaire Ricciardi ? C'est qu'il y en a 8 avant, 5 après !
De quoi passer de longs étés au frais.
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