AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de LeScribouillard


Survolant un paysage onirique et désert, Arzak traverse la planète dont son peuple a exterminé la race qui y habitait. Il vole loin, loin, tellement loin que nos regards ne le perçoivent plus. Il s'en va avec son créateur.
Est-ce donc le sort de cet album de n'avoir jamais de suite ? Un livre pourtant superbement dessiné, avec un scénario qui inaugurait une série meilleure que "Les mondes d'Edena", peut-être aussi bonne que "L'Incal"...
Évidemment, il y avait des défauts... Les extraterrestres étaient humanoïdes, mais quel auteur (moi le premier) n'en a jamais utilisé ? Les déformations des corps vivants dans l'hyperespace pouvaient sembler fantaisistes voire grotesques, mais Moebius s'est ainsi fait le seul auteur que je connaisse à s'être intéressé aux effets que pourrait subir un être humain projeté à une vitesse supraluminique. (Il y a pourtant peu de chances qu'il s'en sorte indemne...) Et l'oiseau vous fait trop penser à Deepo ? le fait que ce soit un être biotechnologique compense largement sa vague ressemblance avec la célèbre mouette à béton.
Non, s'il y avait un défaut, c'était peut-être le fait que certains antagonistes soient aussi crétins que dans un film pour enfants. du reste, l'album avait tout : le suspense, la géopolitique, les autres cultures, les cliffhangers de fin de page, la technologie... le héros méconnu de Jean Giroud avait eu une réelle chance de pouvoir enfin voler de ses propres ailes.
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}