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Critique de leboncoinlecture
Version théâtralisée d'un roman de 1959 (trouvable à un prix raisonnable en ebook d'après mes recherches - en version bilingue français - créole), cette oeuvre a pour but de faire un récit vivant du combat pour la liberté mené notamment par Toussaint Louverture en Haïti à la fin du XVIIIème siècle jusqu'à sa mort, emprisonné au fort de Joux dans le Jura.
En version texte, ce n'est pas très facile à suivre car les cadres spatio-temporels se superposent : d'un côté la cellule de Toussaint au fort de Joux, avec ses geoliers et les morts haïtiens qui l'accompagnent dans sa fin de vie, d'un autre côté, les événements du passé, la lutte pour la liberté dans ses différentes étapes (avec multiples changements de camp, d'alliances etc.). Je pense que le voir mis en scène doit bien clarifier les choses et faciliter la compréhension - ce que laissent penser également les indications scéniques des didascalies. Certaines scènes sont parfaitement claires et déroulent régulièrement devant nous les situations de combat ou d'échanges plus ou moins houleux sur la stratégie à adopter.
Sur le plan de la construction littéraire, cette superposition montre bien la correspondance des situations : au début de la pièce, Toussaint est d'un côté emprisonné dans une cellule, d'un autre côté, esclave rebelle qui lutte pour sortir du carcan imposé par la société. Les deux trajectoires se répondent tout au long de la pièce, la libération finale du pays faisant écho à la mort de Toussaint, qui y retrouve les esprits et les ancêtres.
Des connaissances de base sur la révolution haïtienne sont nécessaires pour comprendre le récit assez allusif assez souvent (notamment l'implication de l'Espagne et de la Grande Bretagne).
Le portrait n'est pas dithyrambique, il montre les paradoxes et la complexité de l'exercice du pouvoir, que ce soit pour Toussaint ou Dessalines (le libérateur d'Haïti), ainsi que la versatilité des différentes parties, notamment des colons et des mulâtres. L'approche de la mort et le sacrifice à la liberté donnent un élan lyrique parfois touchant.
A voir sur scène de préférence, sans aucun doute, pour ressentir davantage la puissance de l'oeuvre.
En version texte, ce n'est pas très facile à suivre car les cadres spatio-temporels se superposent : d'un côté la cellule de Toussaint au fort de Joux, avec ses geoliers et les morts haïtiens qui l'accompagnent dans sa fin de vie, d'un autre côté, les événements du passé, la lutte pour la liberté dans ses différentes étapes (avec multiples changements de camp, d'alliances etc.). Je pense que le voir mis en scène doit bien clarifier les choses et faciliter la compréhension - ce que laissent penser également les indications scéniques des didascalies. Certaines scènes sont parfaitement claires et déroulent régulièrement devant nous les situations de combat ou d'échanges plus ou moins houleux sur la stratégie à adopter.
Sur le plan de la construction littéraire, cette superposition montre bien la correspondance des situations : au début de la pièce, Toussaint est d'un côté emprisonné dans une cellule, d'un autre côté, esclave rebelle qui lutte pour sortir du carcan imposé par la société. Les deux trajectoires se répondent tout au long de la pièce, la libération finale du pays faisant écho à la mort de Toussaint, qui y retrouve les esprits et les ancêtres.
Des connaissances de base sur la révolution haïtienne sont nécessaires pour comprendre le récit assez allusif assez souvent (notamment l'implication de l'Espagne et de la Grande Bretagne).
Le portrait n'est pas dithyrambique, il montre les paradoxes et la complexité de l'exercice du pouvoir, que ce soit pour Toussaint ou Dessalines (le libérateur d'Haïti), ainsi que la versatilité des différentes parties, notamment des colons et des mulâtres. L'approche de la mort et le sacrifice à la liberté donnent un élan lyrique parfois touchant.
A voir sur scène de préférence, sans aucun doute, pour ressentir davantage la puissance de l'oeuvre.
