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Critique de Laureneb


J'aime beaucoup la littérature romantique de toute l'Europe. Je devrais apprécier le pré-romantisme, et surtout son auteur principal, Goethe. Sauf que, après trois lectures différentes, je n'y arrive toujours pas, trouvant les récits très larmoyants et moralisateurs.
L'idée de départ qui donne son nom au titre est originale, traiter des sentiments amoureux comme d'un phénomène chimique, scientifique donc, qui aurait ses propres lois naturelles. On pourrait donc s'attendre à un marivaudage, à une ronde amoureuse. Ainsi, autour des deux personnages féminins, gravitent un Capitaine, un Architecte, un Professeur, un Chirurgien... Ils ne sont d'ailleurs jamais nommés, comme s'ils n'étaient que des types, les variables de l'expérience. Sauf que, loin d'être un récit de jeux amoureux, de séductions, de badinage ou de désir, les Affinités électives finissent mal, comme beaucoup d'histoires d'amour dans le préromantisme. Dans cette oeuvre, je n'ai donc pas échappé aux larmes et au pathétique - mort d'un enfant, noyade, folie, suicide...
Mais surtout, que cela m'a semblé daté. Ottlie est présentée comme une jeune fille charmante et digne d'amour, parce qu'elle est réservée, modeste, qu'elle n'exprime pas son avis, et surtout parce qu'elle dirige bien le foyer. Sa grandeur vient de ce qu'elle accomplit parfaitement les tâches domestiques. Charlotte semble avoir un peu plus de caractère, mais pour ne faire finalement que ce que lui demande son mari. le pasteur ne parle que du mariage comme un lien indissoluble seul à même de permettre une vie ordonnée.
Je sais que Goethe écrit bien, je connais sa place dans la littérature mondiale, mais je n'arrive pas à apprécier ses oeuvres.
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