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Critique de mpidelph
5 août 1962, Marilyn Monroe vient de mourir à l'âge de 36 ans. Adoré dans le monde entier, femme icone elle avait tenté de sortir de ce rôle stéréotypé de blonde incendiaire, à la fois ingénue et bombe sexuelle. Depuis plusieurs années ses relations avec les studios étaient très difficiles. Adulée sur l'écran, ingérable en tournage, ne supportant plus d'être traitée uniquement par le prisme de son physique, lassée de ces rôles sans consistance. Mais ce que veut le spectateur, on lui donne. Et si cela n'existe pas et bien on le fabrique !
A l'annonce de la mort de Marilyn, Harry Cohn, le producteur de la Columbia, aurait hurlé : « Trouvez-moi une autre blonde ! » la renvoyant immédiatement à cette image devenue insupportable. Une autre blonde aussi désirable, mais plus discipliné, plus ponctuelle, plus facile. Sans vraiment voir d'ailleurs que l'ère de cette image de la femme est déjà en train de changer et que ces fameuses « blondes » vont s'enfermer dans un mythe sur le déclin.
Ces femmes vont être formatées, contrainte à devenir des produits correspondant à un standard. Marylin est morte à 36 ans, le fantasme s'arrête ici aussi pour ces femmes que le fait de vieillir conduira à être remplacée par une nouvelle femme, toujours blonde mais plus jeune.
L'auteur trace le portrait de 10 femmes, de Jayne Mansfield, Liz Renay, Diana Dors à Anna Nicole Smith, Marilyn triste et trash. Ces 10 femmes se sont retrouvées piégées dans une image rapidement très lourde à porter.
Le mythe Marilyn peut être copié mais rarement égalé et ces femmes vont le payer très cher.
Les portraits sont touchants et triste à la fois. Bien souvent le destin est tragique et la vie pleine d'embuches et de désillusions. Avec en ligne de fond une constante : il est attendu de ces femmes de correspondre à une image imaginée par des hommes. Des hommes derrière la caméra, derrière les contrats et les studios, des hommes devant l'écran.
Qui se souvient de ces femmes ?
A l'annonce de la mort de Marilyn, Harry Cohn, le producteur de la Columbia, aurait hurlé : « Trouvez-moi une autre blonde ! » la renvoyant immédiatement à cette image devenue insupportable. Une autre blonde aussi désirable, mais plus discipliné, plus ponctuelle, plus facile. Sans vraiment voir d'ailleurs que l'ère de cette image de la femme est déjà en train de changer et que ces fameuses « blondes » vont s'enfermer dans un mythe sur le déclin.
Ces femmes vont être formatées, contrainte à devenir des produits correspondant à un standard. Marylin est morte à 36 ans, le fantasme s'arrête ici aussi pour ces femmes que le fait de vieillir conduira à être remplacée par une nouvelle femme, toujours blonde mais plus jeune.
L'auteur trace le portrait de 10 femmes, de Jayne Mansfield, Liz Renay, Diana Dors à Anna Nicole Smith, Marilyn triste et trash. Ces 10 femmes se sont retrouvées piégées dans une image rapidement très lourde à porter.
Le mythe Marilyn peut être copié mais rarement égalé et ces femmes vont le payer très cher.
Les portraits sont touchants et triste à la fois. Bien souvent le destin est tragique et la vie pleine d'embuches et de désillusions. Avec en ligne de fond une constante : il est attendu de ces femmes de correspondre à une image imaginée par des hommes. Des hommes derrière la caméra, derrière les contrats et les studios, des hommes devant l'écran.
Qui se souvient de ces femmes ?
