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Critique de Cricri08
"Ecoute, ai-je dit, le changement systémique est chose acquise, on s'est battu pour ça pendant des décennies. de cette façon, les grandes victoires - les droits civiques, disons, ou la légalisation de l'avortement - sont pratiquement impossibles à renverser, et les grandes erreurs politiques, comme la prohibition, le Viêt Nam, ou, jusqu'à un certain point, l'Irak, ne se produisent pas si souvent que ça, et quand c'est le cas elles ne nous paralysent pas non plus."
Voilà je crois le passage du roman qui symbolise bien la dichotomie entre les deux personnages. C'est Aidan Cole qui parle : un trentenaire, superficiel, un journaliste raté reconverti en bloggeur people, qui transforme en articles les ragots qu'il a récolté la nuit dans les soirées mondaines. Il est à mille lieux de remettre en question l'ordre établi, tant que son confort perdure.
A l'autre extrémité de l'échelle de la conscience politique, nous trouvons Paige Roderick. Depuis son adolescence, elle se questionne sur la société dans laquelle elle vit, sur les valeurs importantes, l'apparence et la vacuité de certains discours. C'est la mort de son frère en Irak qui semble lui faire prendre un tournant plus radical et la pousse vers l'action. Elle veut éveiller les consciences et intègre donc un groupe de militants écologistes, anti-gouvernementaux et anticapitalistes.
Quelques jours après l'explosion d'une bombe en plain Manhattan, Adrian reçoit la photo de Paige, désignée comme la responsable.
Le roman était plutôt prometteur car le thème était alléchant. Il y a très clairement du suspens avec l'enquête d'Adrian pour retrouver Paige, un bon rythme avec l'alternance entre leurs deux points de vue. Ce qui gêne toutefois, ce sont les digressions sur des personnages secondaires (Cressida, les parents d'Adrian, ses relations avec son patron, ...) qui alourdissent le récit. J'aurais aimé davantage de contenu sur la société américaine et les reproches des militants au système actuel.
Une bonne lecture toutefois.
Voilà je crois le passage du roman qui symbolise bien la dichotomie entre les deux personnages. C'est Aidan Cole qui parle : un trentenaire, superficiel, un journaliste raté reconverti en bloggeur people, qui transforme en articles les ragots qu'il a récolté la nuit dans les soirées mondaines. Il est à mille lieux de remettre en question l'ordre établi, tant que son confort perdure.
A l'autre extrémité de l'échelle de la conscience politique, nous trouvons Paige Roderick. Depuis son adolescence, elle se questionne sur la société dans laquelle elle vit, sur les valeurs importantes, l'apparence et la vacuité de certains discours. C'est la mort de son frère en Irak qui semble lui faire prendre un tournant plus radical et la pousse vers l'action. Elle veut éveiller les consciences et intègre donc un groupe de militants écologistes, anti-gouvernementaux et anticapitalistes.
Quelques jours après l'explosion d'une bombe en plain Manhattan, Adrian reçoit la photo de Paige, désignée comme la responsable.
Le roman était plutôt prometteur car le thème était alléchant. Il y a très clairement du suspens avec l'enquête d'Adrian pour retrouver Paige, un bon rythme avec l'alternance entre leurs deux points de vue. Ce qui gêne toutefois, ce sont les digressions sur des personnages secondaires (Cressida, les parents d'Adrian, ses relations avec son patron, ...) qui alourdissent le récit. J'aurais aimé davantage de contenu sur la société américaine et les reproches des militants au système actuel.
Une bonne lecture toutefois.
