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Critique de mahaut_vanes
Je n'avais pas compris que c'était "juste" un changement de point de vue. Que nous aurions les mêmes passages, mais dans le regard de Nate, agrémenté de quelques flash-back et de dialogue en aparté, notamment avec Kenna.
Bon, j'avais encore une fois rien compris mais pas de souci ! C'est chouette les différents points de vue. Oui, c'est très chouette quand le protagoniste est lui-même chouette.
Notre Nate est malheureux, dépressif et terriblement englué dans son hypersensibilité. La douleur de Finn semble réelle, dévorante, celle de Nate semble juste exagérée. Pas parce qu'il fait semblant que tout va bien, qu'il affiche constamment un sourire à en fendre le coeur. Non, il y a juste quelque chose qui n'a pas marché. "(...) Je suis Nate. Je ne suis personne. Personne qui vaille la peine d'être." Mais qu'est-ce que c'est niais. Je suis désolée mais pour moi, ça frise le ridicule. Les phrases grandiloquentes de Nate, sa tentative de suicide qui était très gênante...Tous ces sujets si graves n'allaient pas du tout dans ce roman.
Il s'apitoie sur son sort, s'enfonce dans son malheur encore plus et tout seul...Mais j'avais juste envie de le secouer, de lui hurler dessus. Mais fais quelque chose bon sang ! Lui qui est si brillant au lycée, ne peut-il pas faire un effort pour tomber dans le panneau de tous les homosexuels refoulés, doublés d'homophobie ? Peut-il, juste un instant, arrêter de vouloir sauver tout le monde parce que c'est juste fatiguant. J'aurais pu être empathique à son égard (je l'ai été d'ailleurs, j'ai plusieurs fois dû arrêter ma lecture, comme pour Finn, pour respirer correctement, tellement sa souffrance transperçait le papier) et me convaincre qu'il avait le coeur sur la main, qu'il ne pourrait jamais détruire quelqu'un...Mais on ne lui demande pas ça ! On lui demande juste de faire le tri dans sa vie, de se réveiller et d'arrêter de se dire "oh tiens, aujourd'hui, je vais m'excuser des milliers de fois pour des milliers de choses stupides, comme le fait de respirer, je vais afficher un suPer sourire (qui je suis désolée ne trompe personne, même le lecteur), essayer de rendre fier mon père alors qu'il me maltraite (que c'est aussi une espèce d'immonde raclure et qu'il faut arrêter de vouloir le rendre fier ; on ne lui demande pas d'arrêter de l'aimer, juste d'arrêter de lui demander son approbation pour tout)..." Bref juste de se remuer ! Nate a 18 ans c'est ça ? Il semblait en faire 15. L'année suivante, il serait allé dans une université et aurait eu un job. Là je crois qu'on l'emmène encore en cours.
J'aime évidemment beaucoup Nate : c'est un amour, il est drôle, attachant, mais tout semblait faux avec lui. C'est horrible, mais j'avais l'impression de faire face à l'immonde (je parle du cliché, pas de l'adolescent) cliché de l'adolescent de 15 ans dépressif. Je déteste ce cliché et je le déteste encore plus depuis qu'on l'a collé sur Nate.
Pour être honnête, je ne me suis pas du tout focalisée sur le reste de l'histoire. Sur la plume, à laquelle je m'étais habituée. Aux personnages, que j'aime toujours autant, même Kenna qui est remontée dans mon coeur depuis que j'ai découvert sa relation avec Nate. Ou encore du fait que je ne me suis, contrairement à ce que je pensais, pas du tout ennuyée, et ce même si je connaissais déjà une grande partie de l'histoire !
En une phrases, je résumerai juste que les émotions étaient présentes et les belles phrases au rendez-vous mais que je n'ai pas du tout accroché au protagoniste, qui n'était pas à la hauteur du premier, c'est-à-dire Finn, selon moi.
Bon, j'avais encore une fois rien compris mais pas de souci ! C'est chouette les différents points de vue. Oui, c'est très chouette quand le protagoniste est lui-même chouette.
Notre Nate est malheureux, dépressif et terriblement englué dans son hypersensibilité. La douleur de Finn semble réelle, dévorante, celle de Nate semble juste exagérée. Pas parce qu'il fait semblant que tout va bien, qu'il affiche constamment un sourire à en fendre le coeur. Non, il y a juste quelque chose qui n'a pas marché. "(...) Je suis Nate. Je ne suis personne. Personne qui vaille la peine d'être." Mais qu'est-ce que c'est niais. Je suis désolée mais pour moi, ça frise le ridicule. Les phrases grandiloquentes de Nate, sa tentative de suicide qui était très gênante...Tous ces sujets si graves n'allaient pas du tout dans ce roman.
Il s'apitoie sur son sort, s'enfonce dans son malheur encore plus et tout seul...Mais j'avais juste envie de le secouer, de lui hurler dessus. Mais fais quelque chose bon sang ! Lui qui est si brillant au lycée, ne peut-il pas faire un effort pour tomber dans le panneau de tous les homosexuels refoulés, doublés d'homophobie ? Peut-il, juste un instant, arrêter de vouloir sauver tout le monde parce que c'est juste fatiguant. J'aurais pu être empathique à son égard (je l'ai été d'ailleurs, j'ai plusieurs fois dû arrêter ma lecture, comme pour Finn, pour respirer correctement, tellement sa souffrance transperçait le papier) et me convaincre qu'il avait le coeur sur la main, qu'il ne pourrait jamais détruire quelqu'un...Mais on ne lui demande pas ça ! On lui demande juste de faire le tri dans sa vie, de se réveiller et d'arrêter de se dire "oh tiens, aujourd'hui, je vais m'excuser des milliers de fois pour des milliers de choses stupides, comme le fait de respirer, je vais afficher un suPer sourire (qui je suis désolée ne trompe personne, même le lecteur), essayer de rendre fier mon père alors qu'il me maltraite (que c'est aussi une espèce d'immonde raclure et qu'il faut arrêter de vouloir le rendre fier ; on ne lui demande pas d'arrêter de l'aimer, juste d'arrêter de lui demander son approbation pour tout)..." Bref juste de se remuer ! Nate a 18 ans c'est ça ? Il semblait en faire 15. L'année suivante, il serait allé dans une université et aurait eu un job. Là je crois qu'on l'emmène encore en cours.
J'aime évidemment beaucoup Nate : c'est un amour, il est drôle, attachant, mais tout semblait faux avec lui. C'est horrible, mais j'avais l'impression de faire face à l'immonde (je parle du cliché, pas de l'adolescent) cliché de l'adolescent de 15 ans dépressif. Je déteste ce cliché et je le déteste encore plus depuis qu'on l'a collé sur Nate.
Pour être honnête, je ne me suis pas du tout focalisée sur le reste de l'histoire. Sur la plume, à laquelle je m'étais habituée. Aux personnages, que j'aime toujours autant, même Kenna qui est remontée dans mon coeur depuis que j'ai découvert sa relation avec Nate. Ou encore du fait que je ne me suis, contrairement à ce que je pensais, pas du tout ennuyée, et ce même si je connaissais déjà une grande partie de l'histoire !
En une phrases, je résumerai juste que les émotions étaient présentes et les belles phrases au rendez-vous mais que je n'ai pas du tout accroché au protagoniste, qui n'était pas à la hauteur du premier, c'est-à-dire Finn, selon moi.
