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Critique de LesdeliredeLou
L'auteur vous propose un thriller psychologique déstabilisant voire perturbant (dans un premier temps) qui s'avère au final réussi.
*****
Pour oublier le massacre de sa femme et sa fille, Carl va sévèrement se réfugier dans l'alcool et la drogue, attendant que sa souffrance soit anesthésiée, essayant d'oublier qu'il a été suspecté de ce crime. Après tout, il est peut-être coupable.. ou pas. En fait, il ne sait pas, il ne sait plus. Sa mémoire lui joue des tours. Ses souvenirs sont flous mais pas à pas, certaines images refont surface et elles ne sont pas pour le rassurer.
Un début d'explication sur la mort de ses proches va émerger. Reste à savoir s'il est prêt à affronter la réalité !
*****
Ce thriller psychologique se joue avec trois personnages principaux (dont un qui interviendra assez tardivement), à l'instar d'un huit-clos. Cette absence relative de protagonistes amplifie le sentiment de malaise instauré par Cédric Gorre car, n'ayant pas de témoins à certaines scènes clés, l'auteur arrive à nous faire mettre en doute la santé mental de Carl.
Je ne vous cache pas qu'au début de l'histoire j'ai eu un peu du mal à accrocher simplement parce que j'avais du mal à cerner ce que faisait l'auteur, un peu comme si j'avançais à l'aveugle dans une pièce noire. Et puis petit à petit je me demande si ce n'est pas justement une volonté de sa part que de nous perdre afin de mieux nous faire comprendre la détresse psychologique de Carl. Un homme en souffrance qui est tellement, et souvent, défoncé que ses moments de lucidité se font rares.
Et puis, après ces quelques pages de flottement, je commence enfin à être impliquée dans cette histoire. Carl, qui jusque-là ne m‘avait pas ému plus que ça, ne m'apparait plus comme un homme borderline au bord du gouffre, attendant sagement que la mort ne le cueille, ou plutôt devrais-je dire provoquant la mort constamment afin qu'elle arrive plus vite. Oui, car ce personnage principal est bourré de violence psychologique et ses démons intérieurs sont nombreux. L'auteur le montre très bien d'ailleurs en usant d'un vocabulaire incisif et parfois brutal. Des mots qui cognent comme autant de coup martelés dans la tête de Carl.
Ce personnage sort peu à peu de son brouillard cotonneux , ce qui nous le rend plus humain, plus fragile, plus intéressant également. le revirement s'avère brusque et certaines bribes de vérité commencent alors à affluer. L'intrigue prend de l'ampleur et j'ai alors conscience de l'horreur de cette histoire. Je comprends enfin pourquoi Carl est dans cet état !
Les révélations sont hallucinantes et donnent une teinte fantastique et cauchemardesque à cette histoire. A l'image de la vie de Carl.
Le dernier tiers du livre s'avère être très riche en informations et j'avoue qu'à ce moment, je suis tellement prise dans l'histoire que je regrette que le tome 1 soit déjà fini.
Je vais donc rapidement lire le tome 2 afin d'avoir les réponses à mes questions !
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Pour oublier le massacre de sa femme et sa fille, Carl va sévèrement se réfugier dans l'alcool et la drogue, attendant que sa souffrance soit anesthésiée, essayant d'oublier qu'il a été suspecté de ce crime. Après tout, il est peut-être coupable.. ou pas. En fait, il ne sait pas, il ne sait plus. Sa mémoire lui joue des tours. Ses souvenirs sont flous mais pas à pas, certaines images refont surface et elles ne sont pas pour le rassurer.
Un début d'explication sur la mort de ses proches va émerger. Reste à savoir s'il est prêt à affronter la réalité !
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Ce thriller psychologique se joue avec trois personnages principaux (dont un qui interviendra assez tardivement), à l'instar d'un huit-clos. Cette absence relative de protagonistes amplifie le sentiment de malaise instauré par Cédric Gorre car, n'ayant pas de témoins à certaines scènes clés, l'auteur arrive à nous faire mettre en doute la santé mental de Carl.
Je ne vous cache pas qu'au début de l'histoire j'ai eu un peu du mal à accrocher simplement parce que j'avais du mal à cerner ce que faisait l'auteur, un peu comme si j'avançais à l'aveugle dans une pièce noire. Et puis petit à petit je me demande si ce n'est pas justement une volonté de sa part que de nous perdre afin de mieux nous faire comprendre la détresse psychologique de Carl. Un homme en souffrance qui est tellement, et souvent, défoncé que ses moments de lucidité se font rares.
Et puis, après ces quelques pages de flottement, je commence enfin à être impliquée dans cette histoire. Carl, qui jusque-là ne m‘avait pas ému plus que ça, ne m'apparait plus comme un homme borderline au bord du gouffre, attendant sagement que la mort ne le cueille, ou plutôt devrais-je dire provoquant la mort constamment afin qu'elle arrive plus vite. Oui, car ce personnage principal est bourré de violence psychologique et ses démons intérieurs sont nombreux. L'auteur le montre très bien d'ailleurs en usant d'un vocabulaire incisif et parfois brutal. Des mots qui cognent comme autant de coup martelés dans la tête de Carl.
Ce personnage sort peu à peu de son brouillard cotonneux , ce qui nous le rend plus humain, plus fragile, plus intéressant également. le revirement s'avère brusque et certaines bribes de vérité commencent alors à affluer. L'intrigue prend de l'ampleur et j'ai alors conscience de l'horreur de cette histoire. Je comprends enfin pourquoi Carl est dans cet état !
Les révélations sont hallucinantes et donnent une teinte fantastique et cauchemardesque à cette histoire. A l'image de la vie de Carl.
Le dernier tiers du livre s'avère être très riche en informations et j'avoue qu'à ce moment, je suis tellement prise dans l'histoire que je regrette que le tome 1 soit déjà fini.
Je vais donc rapidement lire le tome 2 afin d'avoir les réponses à mes questions !
