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Critique de frandj
En réalité, je n'aime pas tellement lire des thrillers. Je sais qu'on peut présenter une addiction pour ce genre de lecture et, justement, c'est ce que je veux éviter (pour moi); il me semble que j'ai beaucoup mieux à faire. Mais je voulais absolument lire un best-seller de J.-C. Grangé. Ayant lu (à toute vitesse) les 400 pages du "Concile de pierre", je me dis que j'aurais finalement préféré en lire un synopsis. Ce faisant, j'aurais immédiatement saisi l'idée de base de l'auteur – dans son toute ingéniosité et… toute son invraisemblance – sans me perdre dans les détails d'un long récit en forme de feuilleton. En voici un résumé, écrit de façon à éviter de jouer au "spoiler".
L'héroïne est une jeune célibataire, Diane. Fille d'une belle femme frivole, égoïste et mondaine, elle n'a jamais eu d'amant. Elle adopte un jeune Asiatique qu'elle prénomme Lucien. A peine arrivé en France, ce garçon est victime d'un très grave accident d'auto; mais comment a-t-il pu être éjecté, alors que sa ceinture de sécurité avait été verrouillée ? Hospitalisé dans un état désespéré, Lucien est sauvé par un mystérieux acupuncteur... que l'on retrouve bientôt assassiné d'une manière horrible. Diane mène ses propres investigations, malgré les conseils de prudence du flic chargé de l'affaire. L'enquête est ponctuée par de nombreux rebondissements, notamment par des meurtres. Toutes les pistes mènent à un lieu isolé de la Mongolie Extérieure, où les Soviétiques avaient autrefois établi un laboratoire de recherche sur la fusion thermonucléaire. Sur ce territoire habité par une ethnie très attachée au chamanisme, les scientifiques ont également mené des études sur les états de conscience modifiés. Suivant l'itinéraire de Diane, le lecteur va de surprises en surprises – la dernière est la plus étonnante ! – et le dénouement est fantastique: hors de notre conception rationnelle du monde.
Je pense que J.-C. Grangé s'est bien documenté pour écrire son roman, notamment au sujet des recherches secrètes des Soviétiques. D'autre part, il connait évidemment toutes les ficelles d'écriture des thrillers. Il veut absolument surprendre le lecteur, quitte à introduire des personnages improbables, à multiplier les assassinats et à inventer des péripéties abracadabrantesques. Quant à son écriture, elle est "efficace"; mais j'ai parfois lu en diagonale les passages correspondant à des transitions dans le récit.
Je l'avoue: j'ai eu du mal à lâcher en route ce livre. Mais... c'était surtout pour en finir et, maintenant, je crains qu'il ne m'en reste presque rien.
L'héroïne est une jeune célibataire, Diane. Fille d'une belle femme frivole, égoïste et mondaine, elle n'a jamais eu d'amant. Elle adopte un jeune Asiatique qu'elle prénomme Lucien. A peine arrivé en France, ce garçon est victime d'un très grave accident d'auto; mais comment a-t-il pu être éjecté, alors que sa ceinture de sécurité avait été verrouillée ? Hospitalisé dans un état désespéré, Lucien est sauvé par un mystérieux acupuncteur... que l'on retrouve bientôt assassiné d'une manière horrible. Diane mène ses propres investigations, malgré les conseils de prudence du flic chargé de l'affaire. L'enquête est ponctuée par de nombreux rebondissements, notamment par des meurtres. Toutes les pistes mènent à un lieu isolé de la Mongolie Extérieure, où les Soviétiques avaient autrefois établi un laboratoire de recherche sur la fusion thermonucléaire. Sur ce territoire habité par une ethnie très attachée au chamanisme, les scientifiques ont également mené des études sur les états de conscience modifiés. Suivant l'itinéraire de Diane, le lecteur va de surprises en surprises – la dernière est la plus étonnante ! – et le dénouement est fantastique: hors de notre conception rationnelle du monde.
Je pense que J.-C. Grangé s'est bien documenté pour écrire son roman, notamment au sujet des recherches secrètes des Soviétiques. D'autre part, il connait évidemment toutes les ficelles d'écriture des thrillers. Il veut absolument surprendre le lecteur, quitte à introduire des personnages improbables, à multiplier les assassinats et à inventer des péripéties abracadabrantesques. Quant à son écriture, elle est "efficace"; mais j'ai parfois lu en diagonale les passages correspondant à des transitions dans le récit.
Je l'avoue: j'ai eu du mal à lâcher en route ce livre. Mais... c'était surtout pour en finir et, maintenant, je crains qu'il ne m'en reste presque rien.
