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Critique de Papapulpobonito


Un titre intrigant et une curieuse couverture qui nous poussent à ouvrir cet ouvrage.

Cet écrit de John Gray se veut être un ensemble d'idées et de thèses que l'auteur nous invite à lire "individuellement ou comme un tout".

Face au constat d'une société qui se standardise et qui s'étend de plus en plus, qui épuise son environnement dans le cadre de son développement, l'auteur essaie de comprendre ce qui anime l'homme.

Un point de vue qui diffère de beaucoup d'autres auteurs, l'homme est ici vu comme simple animal, son développement comme celui d'un virus, qui aurait trois conséquences possibles: la destruction de l'hôte, une réponse immunitaire qui mettrait un terme à l'existence de l'homme, ou une certaine symbiose qui aurait lieu au prix de nombreuses transformations.

Sous tous ses aspects, l'homme va ici être comparé aux animaux qui l'entourent, dans ses besoins, ses relations, son organisation.
L'auteur se servira de ces comparaisons pour expliquer l'homme et anticiper son futur.

Un point de vue assez original, qu'on peut ou non affirmer. Totalement ou partiellement.

Je continue de penser que la conscience des individus tend, dans cet ouvrage et en général à prendre une part de moins en moins importante.
Ou du moins de plus en plus effacée.

Je trouve ce point de vue plutôt pessimiste, presque lâche, comme si on se complaisait dans notre confort, à se dire qu'on ne peut de toute façon rien y faire.

La conscience est certainement influencée par des évènements externes, voire des expériences, mais un individu peut la travailler et lui donner une toute autre forme, qui pourrait donner à sa vie et au monde un tout autre sens.

Un livre qui reste toutefois intéressant sur un point: l'homme se considère comme le plus important sur Terre, mais il est temps qu'il remette cette place en question.
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