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Critique de LoupAlunettes


: Bienvenue aux grands jeux romains des Circus Maximus!
Quel prestige, peut-être que le petit-neveu de l'empereur, Caligula, sera présent dans les gradins.

Les premières pages nous propulseront efficacement et rapidement dans l'univers du livre, nous arriverons sur une course de chars amateure entre deux ados.
Le déroulement de la course forte en vitesse nous "mettra en jambe", en appétit et déja sous tension, tellement les descriptions nous installeront bien dans ce parcours sur plusieurs tours assez risqués.
Ceci nous fera penser à une course moderne de Formule 1 où il faudra maitriser son engin de course pour négocier les tournants, ne pas arriver trop vite et éviter de partir hors du décor, bien prendre le virage pour profiter de l'élan.
Déja un char tiré à deux chevaux avec Didon et son ami Térès nous donnera cette impression puissante d'une cavalcade folle alors imaginons à quatre destriers, comme cela se fait avec des conducteurs aguérris.
Le roman mettra clairement l'accent tout au long du livre sur la passion des chevaux, les décrivant toujours tous à chaque fois, ceci contrebalançant avec la dure exigence sportive de la course de chars qui sera l'enjeu de l'aventure.

D'emblée pour les lecteurs, Didon, 12 ans, fille d'un entraineur d'auriges de compétition, apparaitra sûre d'elle et peut-être un peu trop téméraire au goût de son père Antonius.
A t-elle le droit de conduire un char?

Son acquisition d'un jeune cheval indiscipliné en Hispanie( Espagne), nous laissera supposer qu'un jour elle voudra le monter à l'identique des fameux conducteurs des jeux du Circus Maximus dont elle rafole.
Seront-ils tous les deux aptes au service?
Lui est un récalcitrant se refusant au fouet, elle...est une fille.

Aurez-vous prêté attention à la première de couverture après lecture des premiers chapitres?
Ceci ne sera qu'un détail mais pas des moindres pourtant: le récit nous décrira Antonius comme un homme aux cheveux blonds, presque blancs. Et plus tard, dans une discussion avec son ami Julius, Didon dira qu'elle tiendra ses yeux et ses cheveux de son père mais que sa mère défunte était brune.
Gage que ceci aura son importance pour la suite si l'on rejette un coup d'oeil sur la première de couverture, ne pensez-vous pas? Ce n'est pas une erreur de l'illustratrice.
"Circus maximus", c'est l'aventure palpitante des jeux de courses impériaux, la grande attraction de l'empire romain, le divertissement numéro un.
Le sport aura ses stars de la compétition, ses outsiders prometteurs comme l'on dit en course hippique et ses problèmes de...dopage. Il y aura gros à gagner en arrivant le premier.
"Circus maximus", c'est aussi une affaire d'honneur et de vengeance et c'est la jeune Didon qui devra se charger de la douloureuse mission. Elle nous fera voyager un peu partout en Méditerrannée, là où se trouve l'Empire et là où s'entraineront les équipes avant de retomber sur ses sandales et de revenir laver son nom.
C'est vraiment captivant.

Côté Empire, la mention de l'héritier de l'empereur Tibère nous fera, nous, tiquer car Caligula n'est pas n'importe qui dans l'histoire des empereurs romains de l'antiquité.
Rapidement avec Wiki, on jette un coup d'oeil:
Qui est-il?
"Il devient le troisième empereur romain après le décès de l'empereur Tibère en 37, âgé seulement de 25 ans. Caligula est un empereur aimé par le peuple dès son entrée en fonction, qui apaise Rome après la fin de règne très mouvementée de Tibère..."
Et pourtant, il est aussi connu pour ses humeurs par la suite.
"Le Haut Empire romain débute par la succession d'empereurs issus d'une lignée commune, les julio-claudiens. Cette période est marquée par des règnes réputés auprès du grand public comme sombres et cruels. Dans l'imaginaire collectif, les noms de Néron et de Caligula sont associés à un gouvernement sanguinaire et arbitraire. Cette époque fait place à l'âge d'or de Trajan et des Antonins, perçu comme la victoire de la vertu sur le vice des julio-claudiens.

Caligula a inspiré une abondante production artistique. Il apparaît fréquemment sous les traits d'un homme cruel, déséquilibré voire fou. De nombreuses études se sont intéressées à sa personnalité. Il s'agissait de tenter d'expliquer l'accomplissement d'actes considérés comme irrationnels. De multiples hypothèses ont été développées. Successivement schizophrène, psychopathe, maniaco-dépressif, voire hyperthyroïdien, Caligula a reçu de nombreux diagnostics. Ces hypothèses diagnostiques sont basées sur la lecture sémiologique des sources..."
Quel profil! Ceci viendra t-il jouer un rôle dans l'intrigue du roman?
Avec des participants corrompus, Didon obtiendra t-elle réparation auprès d'un homme politique cruel et ambitieux?
Ça sera à déterminer et ce n'est que le premier tome.

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