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Critique de jolliyaya


Obligée de réinitialiser ma liseuse, je me suis retrouvée confrontée au délicat exercice d'identifier tous les livres déjà lus. Pas aussi simple que ça en l'air...
Il m'a semblé évident que La garçonnière faisait partie de ma PAL. Cependant, le doute s'est instillé dans mon esprit après quelques pages. Je suis allée vérifier dans la liste des livres lus que nous sommes nombreux à constituer et le verdict est tombé. Je l'avais lu il y a quatre ans et n'en ai gardé aucun souvenir. Je l'ai donc relu, un peu rapidement, j'avoue.

Au premier abord, il s'agit d'une enquête, celle menée par Eva Maria pour prouver que Vittorio est innocent du meurtre de Lisandra. C'est que Vittorio aimait éperdument Lisandra depuis leur rencontre dans son cabinet. Il n'avait eu de cesse de la retrouver après son départ précipité et ils ne quittaient plus depuis.

Ce n'est pourtant pas aussi simple que cela. En effet, Vittorio est psychanalyste et Eva Maria une de ses patientes. Se pose alors la question de la pratique de la psychanalyse, de la relation entre l'analyste et l'analysé et du regard du praticien sur ses patients et de leur choix à travers la retranscription des entretiens de patients.
L'histoire se déroule en Argentine, en 1987, alors que les responsables des actes et des exactions commis par la junte militaire suite au coup d'état de 1976 ont été amnistiés et que les mères des enfants disparus continuent d'arpenter la Place-de-Mai. Les crimes jamais résolus, la cohabitation entre les victimes et les bourreaux d'hier, la souffrance de ceux qui restent sont aussi des thèmes abordés à travers les personnages d'Eva Maria, d'Esteban son fils et d'autres patients de Vittorio.
Le livre parle d'amour, d'amour au sein d'un couple, d'amour filial, de désamour et de jalousie mais aussi de perversion.

Tous ces thèmes s'entremêlent au gré de l'enquête, les pistes se brouillent et le dénouement ne se fait jour que dans les dernières pages.

Je pense que j'ai oublié l'intrigue de ce roman car elle est trop riche, trop touffue, trop dense tellement de sujets sont abordés et avec un dosage inégal. On s'appesantit sur certaines scènes et on passe trop vite sur d'autres. Et la manière dont la fin est amenée, le doute qui persiste m'ont laissé un sentiment de malaise.
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