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Critique de ShayHlyn_Farfouine


Dans l'univers de “Méto” (trilogie à succès d'Yves Grevet), une troisième guerre mondiale a eu lieu dans le milieu des années 50 opposant les capitalistes menés par les USA et les communistes avec la Chine et les Soviétiques. Ce qui était latent durant la guerre froide et que l'Humanité craint toujours un peu de nos jours en quelques sortes. Donc, dans cette uchronie, les deux grandes nations du monde y sont allées bon train, tan et si bien qu'un grand pourcentage de la population a péri et il ne reste plus que quelques zones habitables saines de toutes radioactivité... Mais au lieu d'adapter ses romans en BD, Yves Grevet a opté pour trois tomes distincts qui se déroulent dans ce même univers qu'il a créé. “Nestorius”, “Ursina” et maintenant “Joe” !
On a presque envie de dire “voilà ce qui nous pend au nez” si on n'y prend pas garde, en voyant les guerres par-ci, par-là et les pays qui possèdent la terrible bombe nucléaire. Mais sans être alarmiste, l'auteur poursuit l'aventure de ce garçon qui doit quitter sa famille car il n'y a plus qu'un seul enfant autorisé par famille pour pallier aux manques de ressources naturelles disponibles. Va-t-il survivre en évitant la méthode gouvernementale ou va-t-il se retrouver dans ces maisons spécialisées qui fond de chaque gamin un esclave ou une machine de guerre ?!
Voilà un scénario bien amené (il faut dire qu'on en attendait pas moins d'un auteur primé), accompagné d'un dessin tout autant à la hauteur. Loin d'être à l'image de la couverture illustrée par Thomas Ehretsmann dans un registre 3D moderne déjà de bonne facture, Maribel Conejero suit une ligne claire, un encrage épais et des assez réalistes tout en restant dans le style bd franco-belge plutôt dynamique et jeune, là où la colorisation de Christian Lerolle est plutôt terne.
Mais “Dans l'univers de Méto”, quoi de plus normal finalement. La vie dans les zones libres est matinée de couleurs plutôt chaleureuses jusqu'à la nuit fatidique du grand départ pour Joe. S'en suit des teintes fades, glauques à vous glacer le sang. Si le rouge revient par moment, c'est pour marqué le sang, le feu et les explosions dans les zones moins sécurisées. Dès lors, même si on penserait l'album recouvert d'un voile terne, l'atmosphère après une guerre nucléaire doit sûrement avoir cet aspect là, vous ne croyez pas ?!
Lien : https://sambabd.net/2024/01/..
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