Méto, tome 3 : Le monde

J'achève la lecture de cette trilogie qui me laisse perplexe. Mon engouement sur le tome 1 ne s'est pas retrouvé sur le tome 2. le tome 3 sauve la mise je trouve, tout en me disant que le 2 aurait pu être enlevé (avec quelques aménagements en entendu). le tome 3 amène de vraies nouveautés dans ce monde singulier. On décode les noms, le projet latin, l'utopie, la catastrophe qui a entraîné cette dictature. Méto devient un agent secret du "vrai" monde. On retrouve les enquêtes, contre-enquête, espionnages et contre-espionnages que l'auteur aime distiller. Ce n'est pas ma tasse de thé, mais ça passe. L'enjeu politique et philosophique me semble plus clair et fondamental. J'aime beaucoup le mot de la fin : "Il faut parfois désobéir". Je regrette juste que la narration soit aussi emberlificotée dans des complications pas toujours heureuses et qui de temps en temps appauvrissent la langue et l'univers. Je ne crois pas que je remettrai les pieds en terre de Mr Grevet, mais je ne regrette pas d'avoir essayé.