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Critique de Lsky


La science-fiction rédigée par les femmes est non seulement rare aujourd'hui, mais l'était d'autant plus dans les années 50 !
L'autrice critique la société de consommation, le rêve américain, et cette vie de banlieue parfaite digne des publicités. Justement, la pub c'est bien ça qui est au coeur de notre intrigue. La publicité est omniprésente, comme une messe à ne pas rater, chaque objet y va de son couplet rendant l'atmosphère sonore de la maison totalement invivable.

Ainsi, la publicité, est attendu comme une émission télé. Ils n'ont pas Netflix, ils n'ont pas les séries télévisées, mais ils ont les publicités. Chaque nouvelle publicité est une joie, un moment d'émerveillement et pourtant ces pubs hurlent de tous côtés.

Autant que la critique acerbe et humoristique, ce qui est super intéressant c'est de lire ce livre quelques 70 ans plus tard. Bien sûr, l'autrice n'avait pas pu voir les téléphones portables et leur arrivée mais elle n'était pas si éloignée de notre réalité: nous avons bien greffé dans notre main un appareil qui nous envoie de la publicité permanente. En ça, elle avait bien raison.

C'est donc très court à lire et très intéressant aussi. Plutôt bien écrit, ce qu'il faut d'acerbe pour que ce soit marrant. le texte ne prend pas de détour, le sous texte est très clair, mais ça ne l'empêche pas d'être agréable à lire. C'est donc un livre que je conseille vivement.

La maison d'édition fait elle aussi un beau travail car en guise d'explication de texte elle nous livre en postface une chronologie. Cette chronologie nous montre l'évolution réelle de la thématique choisi par l'autrice. Ainsi, les premières publicités de grande ampleur, les premiers messages publicitaires dans les films et les dessins animés etc. On comprend donc que l'autrice, baignant là-dedans, s'est inspirée de son actualité immédiate pour créer ce livre.
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