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Critique de Vermeer


Comment un être humain peut-il être inhumain ? c'est la question à laquelle tente de répondre ce essai.
L'auteur convoque des auteurs tels que R Antelme, P Levi, H Arendt, S Hoffner pour tenter d'y répondre.
D'abord l'humanité n'est donnée à personne, elle est à construire par chacun de nous, ensuite l'inhumain n'a pas valeur de norme objective, enfin et surtout loin d'être extérieur à l'humain, l'inhumain est banal et appartient à l'Homme qui s'aveugle à ne pas reconnaître autrui comme son semblable.
L'inhumain réside aussi dans le manque d'imagination, dans une vie intérieure réduite ( Hoffner).
L'inhumanité extrême des camps de concentration correspond à l'inhumanité de la vie sociale. Les bourreaux ne sont pas des monstres mais des hommes falots, ordinaires et surtout sans monde intérieur riche. Les motifs d'exaction sont la peur, la volonté d'appartenir à un groupe, la peur d'être seul et surtout la capacité de l'homme à ne pas reconnaître l'autre comme son semblable (motifs raciaux, religieux, sociaux) c'est-à-dire en conformité avec l'idée qu'on se fait de l'humanité.
La culture n'est pas une garantie d'universalisme : analyse des nombreux rejets et anathèmes entre artistes.
"Etre humain, c'est reconnaître chaque singularité comme une expression de l'universelle attente"
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