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Critique de Mamzellegazelle


Note : 11/20

Je remercie Babélio, Masse Critique et Les Editions du Rocher qui m'ont permis de découvrir ce récit, où, j'ai un avis mitigé.
D'emblée, j'ai été surprise que les Editions du Rocher n'ont pas joint au livre un petit mot présentant l'éditeur comme la majorité des autres le font.

Concernant le livre et cette histoire que dire ... J'ai du mal a vous faire part de mes impressions générales. Bien sûr, c'est un témoignage difficile, le sujet de la déportation étant ce qu'il est ! Malgré la gravité du sujet, je l'ai lu avec désinvolture car c'est un journal en deux parties mais qui raconte la même histoire : la première partie est le journal écrit "à chaud" par l'auteur lors de la guerre 39-45 et la deuxième partie est le même journal écrit par l'auteur mais sous forme de manuscrit écrit à partir de 1974, qui est un concentré de ce qu'elle a pu vivre à Trofimovsk.
C'est donc une répétition de son histoire mais sur ses souvenirs.

Dalia G (ne me demandez pas d'écrire son nom de famille) est Lituanienne et fera partie des 15000 Lituaniens, qui sous l'ordre de Staline furent déportés dans des camps de travail par la Tchéka. Ils seront emmenés de force dans des wagons à bestiaux, puis par bateau sur l'Île de Trofimovsk au-delà du cercle polaire. Arrivés sur place ils devront construire eux-mêmes leur baraquement fait de planches. Très vite, plusieurs morts, puis la maladie du scorbut ou la tuberculose pour ceux ayant survécu au froid. Infestés de poux, la majorité mourut de diarrhées sanguinolentes, où les pauvres malheureux faisaient leurs besoins dans la neige qui était par la suite ramassée par mégarde, fondue et bu car là-bas pas d'eau potable.
L'auteur est très répétitive quand aux conditions sanitaires et c'en est très agaçant au fil des pages. Dalia est donc déportée avec sa maman et son frère sur cette île aux conditions climatiques catastrophiques. Une bataille s'engage alors pour survivre, ce que font les prisonniers de cette île. La vie s'organise au mieux avec une école, la pêche, le travail du salage des poissons ...
Dans la deuxième partie écrite à partir de 1974, c'est à dire qu'à partir de vieux souvenirs, Dalia revient sur sa situation sur l'île mais sous forme de manuscrit. On retrouve la même histoire racontée différemment (j'avoue franchement que je l'ai lu en diagonale), puis enfin la partie intéressante du livre sur les deux derniers chapitres : lorsqu'elle retourne dans son pays natale puis sa vie d'étudiante en médecine toujours épaulée par sa maman qui a survécu, elle aussi à l'enfer de Trofimovsk.

J'ai mis du temps à lire ces 300 pages ! D'abord parce que lire sur le sujet de la déportation ce n'est pas toujours de la pure détente et parce que ce récit m'a fatiguée ! J'ai trouvé pas mal de fouillis ou aujourd'hui encore je n'ai pas réussie à me mettre dans le contexte de vie sur cette île. Dalia va à l'école - qui a construit cette école ? Elle parle d'une épicerie et d'une boulangerie .. (??) Y avait-il d'autres habitants sur cette île ? Y avait-il des gardes ? On a l'impression que les déportés pouvaient aller et venir comme ils l'entendaient lorsqu'on lit son journal .. J'ai beaucoup de questions en suspend où je n'ai pas trouvé la réponse .. Je pousse un ouf de soulagement de l'avoir terminé et surtout d'avoir réussi à vous donner mon impression .. Allez !! J'ouvre un livre rigolo maintenant !!
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