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Critique de Lucilou
Lors de la dernière masse critique, au moment de renvoyer mon formulaire, j'ai eu un instant de recul et au dernier moment, j'ai ajouté à la liste (substantielle!) de mes voeux les livres de cuisine présents dans la sélection. Parce que je suis gourmande et curieuse, parce que j'aime bien les livres de cuisine et que j'en collectionne certains (dans la cuisine ici vous trouverez la cuisine vintage et la cuisine médiévale, la cuisine au temps de Marie-Antoinette et les ouvrages de Gastrono geek, la cuisine pirate et celle de Mrs Pattmore qui officie merveilleusement chez les Crawley, si l'on en croit les six saisons de Downtown Abbey), parce que la cuisine fait voyager et que ces jours-ci j'ai bien envie d'évasion. Mes parents et leurs amis ne s'y étaient pas trompés quand ils avaient entrepris alors que nous étions encore enfants de faire un tour du monde en quatre-vingt restaurants!
Alors quand j'ai su que je recevrai "La cuisine réunionnaise", j'ai été ravie et j'ai attendu le sésame avec impatience.
Le livre a fini par arriver et il convient d'emblée de souligner la beauté et la qualité de l'ouvrage. Les éditions "Mango" ont soigné la couverture: du vert tropique, du jaune éclatant et quelques touches rouge-orangées. On ouvre ensuite le menu et les yeux poursuivent leur festin; couleurs éclatantes, photos alléchantes des différents plats à s'en pourlécher les babines voisinant avec de très beau clichés de l'île. On sait bien que la ripaille commence toujours avec les yeux ("le dressage, le dressage!") avant de venir titiller l'odorat pour finir par le gout... de ce point de vue-là, c'est réussi: le livre est une merveilleuse mise en bouche!
On a admiré. Il faut lire à présent. Si j'avais une appréhension, c'est là qu'elle se niche: il est des livres de cuisine magnifiques mais fort peu pratiques car fort peu pédagogiques (dans cette veine, j'ai un livre de cuisine victorienne dont la beauté n'a d'égale que la complexité. C'est bien simple, j'ai besoin d'un dictionnaire pour déchiffrer certaines arcanes culinaires. Quand au livre de cuisine elfique entièrement rédigé en caractère gothiques avec suppléments enluminures, c'est joli, mais comment dire? Illisible. du coup, je n'ai que très peu intégré le régime Galadriel à ma routine alimentaire...).
Pas De cela avec "La cuisine réunionnaise" qui est extrêmement clair et bien conçu. En guise de préambule et avant les recettes de base et d'accompagnement, on trouve deux doubles-pages présentant les ingrédients emblématiques les plus mystérieux pour nos palais européens avec photos à l'appui. Les recettes sont ensuite classées par chapitres, des entrées aux desserts et parce qu'il faut bien digérer, avec une section consacrée aux cocktails et au rhum et rédigées avec clarté et efficacité.
De bons points qui m'ont permis de me lancer sans trop de difficultés dans un festin réunionnais sauce stéphanoise.
Au menu: tartare de thon et salade sucrée/salée; rougail saucisses et ses haricots rouges; bananes flambées, le tout arrosé de planteur. Ma foi, ce n'était pas mauvais, c'était coloré et plein de saveurs. Je n'ai plus qu'à tester les autres recettes... et clairement, c'est aussi simple parce que le livre est très bien fait. Rendons à César etc.
Pour cet agréable dîner et cette lecture savoureuse, il ne me reste plus qu'à remercier Babelio et les les éditions Mango. le plaisir de recevoir un livre de cuisine fut pour moi aussi rare qu'inattendu mais c'est aussi cela qui fait le piquant des masses critiques, non?
Alors quand j'ai su que je recevrai "La cuisine réunionnaise", j'ai été ravie et j'ai attendu le sésame avec impatience.
Le livre a fini par arriver et il convient d'emblée de souligner la beauté et la qualité de l'ouvrage. Les éditions "Mango" ont soigné la couverture: du vert tropique, du jaune éclatant et quelques touches rouge-orangées. On ouvre ensuite le menu et les yeux poursuivent leur festin; couleurs éclatantes, photos alléchantes des différents plats à s'en pourlécher les babines voisinant avec de très beau clichés de l'île. On sait bien que la ripaille commence toujours avec les yeux ("le dressage, le dressage!") avant de venir titiller l'odorat pour finir par le gout... de ce point de vue-là, c'est réussi: le livre est une merveilleuse mise en bouche!
On a admiré. Il faut lire à présent. Si j'avais une appréhension, c'est là qu'elle se niche: il est des livres de cuisine magnifiques mais fort peu pratiques car fort peu pédagogiques (dans cette veine, j'ai un livre de cuisine victorienne dont la beauté n'a d'égale que la complexité. C'est bien simple, j'ai besoin d'un dictionnaire pour déchiffrer certaines arcanes culinaires. Quand au livre de cuisine elfique entièrement rédigé en caractère gothiques avec suppléments enluminures, c'est joli, mais comment dire? Illisible. du coup, je n'ai que très peu intégré le régime Galadriel à ma routine alimentaire...).
Pas De cela avec "La cuisine réunionnaise" qui est extrêmement clair et bien conçu. En guise de préambule et avant les recettes de base et d'accompagnement, on trouve deux doubles-pages présentant les ingrédients emblématiques les plus mystérieux pour nos palais européens avec photos à l'appui. Les recettes sont ensuite classées par chapitres, des entrées aux desserts et parce qu'il faut bien digérer, avec une section consacrée aux cocktails et au rhum et rédigées avec clarté et efficacité.
De bons points qui m'ont permis de me lancer sans trop de difficultés dans un festin réunionnais sauce stéphanoise.
Au menu: tartare de thon et salade sucrée/salée; rougail saucisses et ses haricots rouges; bananes flambées, le tout arrosé de planteur. Ma foi, ce n'était pas mauvais, c'était coloré et plein de saveurs. Je n'ai plus qu'à tester les autres recettes... et clairement, c'est aussi simple parce que le livre est très bien fait. Rendons à César etc.
Pour cet agréable dîner et cette lecture savoureuse, il ne me reste plus qu'à remercier Babelio et les les éditions Mango. le plaisir de recevoir un livre de cuisine fut pour moi aussi rare qu'inattendu mais c'est aussi cela qui fait le piquant des masses critiques, non?
