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Critique de MonsieurHyacinthe
Attention, chute de gags.
Humour violent.
Un rire peut en cacher un autre.
Peut faire mal par où ça passe.
Autant le concéder de suite, Pascal Gros n'a rien de consensuel. Parus chez « Marianne », « Causette » et « Charlie Hebdo », certains de ces dessins de presse sont des gifles, tant les thèmes d'actualité qu'il traite sont toujours sur la corde raide. Diktat de l'enfant Roi, bébés congelés, sexisme, lutte des classes, migrants, pédophilie, racisme, attentats, otages, tout y passe, le thème des enfants étant un prétexte à croquer la dureté du monde à l'entour. Il faut oser s'y coller, il s'y rend bien souvent avec de gros sabots, parfois avec des chaussons de ballerine, le lecteur oscille entre soupirs et applaudissements, les émotions en ébullition.
Je comprends que cela divise, choque ou déplaise. Pour ma part, cela fonctionne la plupart du temps, mais une lecture trop longuette d'un tel ouvrage peut finir par peser sur le moral des troupes. Je conseillerais donc de siroter quelques gags de temps à autre, jamais jusqu'à l'écoeurement, mesure est de mise pour s'éviter l'indigestion de cruauté de ce monde, chroniqué par un clown triste. Reste un auteur avec du fond, des choses à dire, un regard et un cynisme non gratuits, toujours tournés vers la réflexion et la révélation de nos travers. Brillant.
Humour violent.
Un rire peut en cacher un autre.
Peut faire mal par où ça passe.
Autant le concéder de suite, Pascal Gros n'a rien de consensuel. Parus chez « Marianne », « Causette » et « Charlie Hebdo », certains de ces dessins de presse sont des gifles, tant les thèmes d'actualité qu'il traite sont toujours sur la corde raide. Diktat de l'enfant Roi, bébés congelés, sexisme, lutte des classes, migrants, pédophilie, racisme, attentats, otages, tout y passe, le thème des enfants étant un prétexte à croquer la dureté du monde à l'entour. Il faut oser s'y coller, il s'y rend bien souvent avec de gros sabots, parfois avec des chaussons de ballerine, le lecteur oscille entre soupirs et applaudissements, les émotions en ébullition.
Je comprends que cela divise, choque ou déplaise. Pour ma part, cela fonctionne la plupart du temps, mais une lecture trop longuette d'un tel ouvrage peut finir par peser sur le moral des troupes. Je conseillerais donc de siroter quelques gags de temps à autre, jamais jusqu'à l'écoeurement, mesure est de mise pour s'éviter l'indigestion de cruauté de ce monde, chroniqué par un clown triste. Reste un auteur avec du fond, des choses à dire, un regard et un cynisme non gratuits, toujours tournés vers la réflexion et la révélation de nos travers. Brillant.
