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Critique de FungiLumini


Dans ce tome deux, Elvira – chasseuse de vampire asociale et un peu psychopathe – traque toujours les suceurs de sang accompagnée de sa fine équipe. Leur tâche se complique lorsque l'état promulgue une loi encourageant l'emploi dans la fonction publique de Tolérés (vampires ayant accepté de boire du sang animal et de porter des colliers qui explosent s'ils se nourrissent de sang humain). Elvira n'apprécie guère d'avoir un vampire comme professeur et de ne pas pouvoir lui planter un pieu dans la poitrine, surtout quand des meurtres se succèdent au lycée Lincoln. Qui est le coupable? Tous les indices semblent pointer Elvira du doigt. Heureusement, la W-Pyr Killer peut compter sur l'Elvigang pour l'aider à résoudre ce mystère !

Il faut que je vous parle d'Elvira. Déjà, elle a un style d'enfer : sa chevelure rasée sur le côté, sa mèche blanche, son tatouage, ses vêtements d'inspiration punk-goth font d'elle une protagoniste super badass. Ensuite, son caractère bien trempé et sa propension à recourir à un vocabulaire fleuri voire à la violence comme moyen de communication en font une héroïne totalement anti-conformiste. Elle prend des décisions sans réfléchir aux conséquences. On l'aime pour ses prises d'initiatives inattendues et on la déteste pour exactement la même raison. :p Peu de romans peuvent se targuer d'avoir un personnage principal détestable que le lecteur apprécie autant.

Les personnages sont clichés à outrance, mais c'est pour ça qu'on les aime ! Belinda, le moulin à paroles, est aussi exaspérante qu'elle est douée en déguisements. Ludwig, l'intello geek binoclard, ne pense qu'à préserver et améliorer son capital intellectuel. On retrouve également des scènes typiquement américaines. le prologue du livre, par exemple, emmène le lecteur assister à un match de basket avec son lot de pom-pom girls et de supporters hystériques, le tout surmédiatisé.

Ce qui fait aussi sortir ce roman du lot, c'est son humour sans limites – de l'humour (comique, noir, absurde), des jeux de mots, des références et des parodies. Chaque lecteur y trouve son compte. Films, séries, musique : tout y passe mais rien n'en ressort indemne. le nom des chapitres à lui seul fait sourire : « Therharpie », « La mièvre du samedi noir » ou encore « Alimentaire, mon cher Watson ». En bref, j'ai ri de la première à la dernière page. Bonne humeur garantie !

Un autre point positif est la présence des illustrations noir et blanc de Diane Özdamar, qui ponctuent tout le récit. L'illustratrice a fait un super travail en retranscrivant l'univers et les personnages de la série. D'ailleurs, la couverture de ce tome deux dans les tons rouille (ou sang séché? :p ) est juste magnifique !

Ce deuxième tome explosif est aussi génial que le premier et j'en recommande vivement la lecture ! Une héroïne déjantée, du sang, du surnaturel, du suspense et de l'humour à gogo, que demander de plus pour passer un super moment de lecture ? Avec Elvira, les vampires n'ont qu'à bien se tenir !
Lien : https://livraisonslitteraire..
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