AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de LydiaB


La chanson d'Aliscans fait partie du cycle de Guillaume d'Orange. Elle est datée de la fin du XII°siècle. c'est celle qui a connu, dans ce cycle, le plus de succès.

Aliscans est une bataille dont les tragiques événements sont essentiels pour Guillaume et pour toute la famille de Narbonne. La chanson est conforme à la tradition dans sa peinture de deux mondes qui s'affrontent avec une violence inouïe. La foi stimule l'ardeur des combattants, semble leur dissimuler l'horreur des chocs guerriers (membres tranchés, entrailles et autres...). Les opposants se transforment en horribles démons. Les sarrasins déferlent contre les remparts humains, constitués par les fidèles de Guillaume, de moins en moins nombreux, certes. le comte se sent, dans la première bataille d'Aliscans, peu à peu écrasé dans sa solitude. La vengeance est une des raisons d'être et d'agir de Guillaume. Si la vengeance ignore délibérément la générosité chrétienne, l'esprit de Dieu ne quitte guère le coeur des protagonistes. Paradoxal, pourrait-on dire, mais tel est souvent le cas dans les chansons de geste faisant référence aux batailles.

L'atmosphère épique repose également sur les convictions chevaleresques. Concernant les coups d'épée extraordinaires, la beauté du geste sera plus appréciée que les conséquences horribles. Joyeuse, l'épée de Guillaume, est une amie pour ce dernier. Les destriers ne sont pas en reste et font preuve d'un intérêt passionné. Ainsi, Folatille (cheval d'Aérofle) et Baucent (cheval du Comte Fièrebrace) sont toujours de fidèles compagnons.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
Commenter  J’apprécie          372



Ont apprécié cette critique (33)voir plus




{* *}