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Critique de diamelee


Une famille quelque part en occident. Une jeune fille comme les autres. Ou presque. Des soucis inhérents à toutes les familles. Une mère souvent absente. Un père hyper présent. Trop? Une jeune femme mal dans sa peau. Comme la plupart des adolescents. En somme, une famille presque normale et un invité indésirable: l'anorexie.
Jelly est une pièce de théâtre qui nous emporte dans les coulisses de cette terrible maladie. Maladie déclenchée par le mal-être, le mal-vivre de Jelly. Jelly une jeune femme à l'humour grinçant. Une adolescente au discours délirant qui cherche à parler de tout sauf de sa maladie. Une jeune fille qui cherche à faire oublier qu'elle ne mange plus. Pourquoi? Quel est le facteur déclenchant de son anorexie? Comment réagit sa famille? Jelly est l'histoire d'une famille harmonieuse. En apparence. Disloquée par ses choix. Par ses projets égoïstes. Egoïsme de chacun des membres. Aussi Jelly est -elle profondément ravagée et perdue. Perdue dans ses délires. Elle peine à trouver sa place.
Jelly est un histoire avec un fil rouge: le spectre (qui pourrait bien être joué par Fabrice Luchini). Les mots sont truculents et se pavanent à travers la pièce de théâtre. Ils sont forts. Ils sont durs. Enigmatiques. Au fil des pages et des répliques, des mots dits ou non dits, des confessions vraies ou fausses, nous accompagnons la détresse de Jelly. Nous l'accompagnons dans cette tragédie familiale où l'anorexie a pris ses aises. Une famille où les mots ne traduisent pas les pensées. Des pensées qui ne souffrent pas de mots. A travers les personnages, nous nous noyons dans les mirages de leur vie. Dans les douleurs de chacun. Dans le désespoir de chacun. Dans leurs rêves avortés. Dans leurs douleurs tues. Chacun se cherche. Se perd. Tente de se retrouver. Avec désespérance. Et, peut-être se perdre à nouveau? Même Jelly. Surtout Jelly.
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