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Critique de Piling


Piling
06 décembre 2008
La Trahison des émirs est consacré dans le premier tiers aux aventures de l'épique Maarouf chez les Francs. Mais viennent ensuite en scène pour la première fois dans le roman les Mongols, qui furent le grand succès du règne de Baïbars, puisque c'est lui qui stoppa l'avancée mongole en Palestine, alors que les Chrétiens espéraient naïvement conclure une alliance avec le Khan. Dans la foulée, Baïbars "nettoya" aussi les forteresses ismaéliennes de Syrie et les dernières places côtières tenues par les Francs. C'est d'ailleurs à ce moment que le règne ayyoubide prit vraiment fin, avec un durcissement contre les chrétiens, même autochtones. En Egypte et en Syrie, les chrétiens furent soupçonnés de complicité ou de sympathie pour les Mongols ou les Francs. Et la relative détente du règne ayyoubide fut oubliée. L'Islam en passe d'être submergé dans la totalité de son territoire par des non-musulmans, réagit par la défiance et la persécution envers ses propres minorités, un point commun qui relit l'époque mamelouke de la fin des ottomans... Par ailleurs, il est indéniable que des princes francs s'allièrehnt aux Mongols en Syrie, ainsi Bohémond VI d'Antioche en 1260, combattit aux côtés de Kit Bugha, le gouverneur de Syruie pour les Mongols, contre Baybars; et donc la "trahison des émirs" dans le roman, inspiré par le méchant cadi chrétien, montrant une collusion manichéo-chrétienne contre les Kurdes et les mamelouks restés fidèles est le reflet d'une réalité historique.

Lien : http://sohrawardi.blogspot.c..
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