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Critique de lecassin


Louis Guilloux. militant antifasciste de la première heure, mais surtout un homme que l'engagement au Parti Communisme mènera à accompagner André Gide dans son « Voyage en URSS ».
« Coco perdu », le dernier ouvrage publié par Louis Guilloux, deux ans avant sa mort.

A l'entame de ce petit ouvrage et connaissant le passé de l'auteur, tout laisse à supposer que le « coco » en question est un militant communiste. Il n'en est rien… et l'auteur nous le confirme d'entrée, qui fait dire à l'homme : « mais vous savez, moi, question politique, c'est fini fini depuis longtemps, oh, là là ! »

Un homme soliloque à la fin de sa vie.
On comprend très vite qu'elle ne lui a pas apporté le « minimum syndical » de bonheur ; et qu'il n'en attendait pas à vrai dire beaucoup plus…
Un homme soliloque, dont nous ignorons tout jusqu'à son nom ; de retour dans sa province à la retraite. Tout juste saurons nous qu'il est marié : il accompagne sa femme à la gare. Elle part. Pour où ? Pour combien de temps ? Nul ne sait… Tout juste saurons nous qu'il n'aime pas la gare, mais la fréquente pour acheter son tabac.

Un homme soliloque, et c'est l'occasion pour l'auteur de parler du temps qui passe, du sens qu'on doit (peut) donner à sa vie. Un texte poignant de la part d'un écrivain engagé, mais ici résigné, alors qu'il est rattrapé par « le vent du soir » qui vient de se lever…
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