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Critique de Catherinedenanc


Premier roman de l'auteur qui est traducteur de son état. Ce qui explique peut-être son talent certain d'écrivain.
Ce roman nous narre la journée intense de retrouvailles d'un père plein de culpabilité et de son fils de 6 ans après une longue séparation forcée.

- il paye une fortune tous les mois pour un box de misère dans lequel il entrepose les restes d'une vie en lambeaux dont il essaie de rassembler les morceaux et qu'il doit aller chercher son fils à l'école, maintenant, que c'est urgent, que c'est une question de confiance, qu'il doit rétablir la confiance entre son fils et lui car quelque chose d'irréparable a eu lieu, quelque chose qu'il ne peut pas expliquer, la colère de toute une vie qui a soudain pris possession de sa main et l'a projetée sur la bouche de son fils et que sa vie, depuis, semble aspirée par un trou noir, plongée dans les abysses d'une mer étales et sans horizon et que c'est là qu'il se trouve à présent – page 222.

Cette journée commence mal par un incident mineur mais qui va plonger le père dans un malaise profond, l'oubli de la paire de gants de l'enfant qui se rend à l'école par une froide journée d'automne. Cet incident le mène à errer à travers Stockholm et les souvenirs de toute sa vie. L'auteur emmène le lecteur dans les rues d'un quartier en mutation et lui fait découvrir à travers les travaux et la vie quotidienne qui bousculent la ville, les tourments qui le travaillent.

Une très belle et subtile écriture narrative.
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