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Critique de Yokay


Ne vous fiez pas à la couverture, assez romantique, elle est trompeuse. le contenu est plus noir que blanc. le prologue étant le suicide de la belle mariée, dans une ferme du marais poitevin en 1950 une nuit d'orage.
En 2015, y vit toujours la propriétaire, une veuve acariâtre, aidée d'une auxiliaire de vie et d'un métayer. L'histoire débute par l'arrivée d'une femme enceinte, Hélène, et sa fille de 10 ans, Alice, qui louent l'ex pigeonner du domaine réaménagé en logement. Hélène fuit un homme toxique. Elles arrivent un jour… d'orage, et cela a son importance dans l'histoire.
Alice est fascinée par les contes. Elle voit immédiatement dans les bois et marais environnant le décor et les personnages d'un conte russe, et se donne pour mission de libérer la princesse de l'ogre.
Les histoires de ces 3 personnages féminins vont se rejoindre. Il y a bel et bien d'une certaine façon une princesse à délivrer et un ogre à chasser.
J'ai trouvé le récit globalement réussi, prenant, mais inégal. Les scènes du point de vue d'Alice dans la nature, les scènes d'orage, les scènes fantasmagoriques, les scènes du passé de la veuve, sont pleines de tension, haletantes. Les scènes domestiques du point de vue d'Hélène sont moins convaincantes, une volonté de faire de l'effet avec des formules que je trouve plaquées et qui me sortent de l'ambiance, dommage.
Ce qui me dérange, surtout, c'est que je ne sais pas sur quel pied danser avec ce roman. Il y a un vrai potentiel dramatique, qui m'a happée, mais non assumé, atténué, gommé par un côté feel good donné à la fois par la couverture, par les bons sentiments des personnages, et par l'histoire qui se passe trop bien. Et la littérature feel good, ça ne me convient pas, je ne suis pas le bon public pour cela.

Je remercie évidemment Babélio et les éditions Seuil de m'avoir confié cet ouvrage dans le cadre d'une masse critique.
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