AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de LoupAlunettes


Des hommes en cuir noir de nouveau aux trousses, Dom se réveille dans un milieu hospitalier.

Ouf ! Enfin, qui peut savoir ?

Pourquoi les hommes de la Dette l'auraient poursuivi et emmené en lieu sûr ?

Il avait pourtant fait ce qu'ils lui avaient demandé ?

Un deuxième contrat l'attend et Dominique est déjà las de ce jeu de fou qui enchaîne les membres masculins de sa famille dès leur quinze ans à une organisation mafieuse qui ne supporte pas les mauvais payeurs. Pourquoi l'avoir emmené dans une clinique si ce n'était pour lui donner un petit avertissement à son insubordination latente?

Dom et son grand-père auront un véritable air de famille notable, une jambe en moins.

Sauve qui peut !

Dom pique un nouveau sprint hors d'atteinte afin d'y voir clair. Il ne réalise pas encore que les klaxons sur la route l'acclament à son passage.

Non, Dom n'a pas battu un record de vitesse.

Oui, Dom a perdu son seul vêtement, une petite serviette de bain et il est nu comme un ver.

La vie est dure et très injuste après quinze ans pour les Silvagni.

: Dominique Silvagni est reparti de nouveau pour une course dont il ne voit pas encore la véritable issue.

En effet, une nouvelle semonce est lancée de la part de la mystérieuse organisation la Dette et n'appelle toujours aucun refus, aucun échec.

Comme un boulet malfaisant qui lui colle aux « basques » et le cloue au sol, la Dette continue de compliquer sa vie d'adolescent bien que le jeune homme est, par une fois, tenté de se débarrasser de l'ordinateur qui distribue les missives sibyllines.

En vain.

Nouveau tome, nouvelle mission, le jour j demandée, plonger la ville entière dans l'obscurité la plus totale.

Si les objectifs ne se jugent pas comme aussi mortes que le refus, les actions commandités ont toujours une saveur de mission impossible à échelle de simple adolescent ordinaire, riche et insouciant.

Dominique va devoir trouver le moyen de pénétrer une centrale, les conséquences lui incombant seul et sans en connaître la fin réelle.

Une bonne dose d'adrénaline et de stress. Ce volume ne nous révèle pas ce qu'il est advenu du pauvre voleur Otto du tome1, comme si les éléments devaient s'imbriquer comme un puzzle dont le vrai dessein devrait se révéler la dette entièrement réglée.

Le suspens reste en partie entier donc, s'ajoute d'autres éléments de temps forts-l'enlèvement de la petite soeur d' Otto Zolton-Bander -, de nouvelles interrogations_le père de Dom parle parfaitement la langue des mafieux siciliens bien qu'ayant nier le comprendre- et plus Dom tente de se confier à sa meilleure amie Imogène, plus celle-ci prend ses distances. le triangle amoureux s'impose plus clairement encore, entre eux et l'insupportable Tristan sorti du coma.

Dom va devoir apprendre l'endurance et prendre sa revanche sur ces compétitions sportives à défaut d'avoir le contrôle de sa vie.

Ma préférence va au premier mais encore un ou deux tomes et la série devrait vraiment gagner en épaisseur.

« Run, Baby Run ! »
Commenter  J’apprécie          80



Ont apprécié cette critique (8)voir plus




{* *}