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Critique de Rodin_Marcel
Haas Wolf, - "Das ewige Leben" – DTV, 2003 (ISBN 978-3-423-21328-8)
Ce roman policier en langue allemande appartient à la série ayant pour personnage central le détective mis en scène sous le surnom "der Brenner".
L'intrigue est fort mince et peu intéressante : un groupe d'anciens élèves de l'école de police (dont "der Brenner" fait partie) est soudé par le secret – jusque là toujours respecté – concernant un meurtre commis par hasard au cours d'une "blague" idiote ayant mal tourné.
Trente ou quarante ans plus tard, l'un des membres tente de faire chanter celui d'entre eux qui est devenu le grand chef de la police à Graz, et tout dérape.
L'objet même du livre réside dans la technique d'écriture : le héros "der Brenner" est traité par l'auteur (qui intervient souvent et directement pour donner son avis) comme une marionnette qu'il manipule sous les yeux du lecteur, lequel est souvent apostrophé par tutoiement ; par ailleurs, les phrases sont hachées, les formulations elliptiques, les incises nombreuses, le vocabulaire familier ou argotique, et l'auteur dérive sans ordre apparent, en passant du coq à l'âne, comme on laisse dériver ses pensées. Cela donne un cocktail enlevé, savamment chaotique.
Mais il faut avouer que vers la fin, c'est quelque peu lassant et répétitif.
Intéressant tout de même.
Ce roman policier en langue allemande appartient à la série ayant pour personnage central le détective mis en scène sous le surnom "der Brenner".
L'intrigue est fort mince et peu intéressante : un groupe d'anciens élèves de l'école de police (dont "der Brenner" fait partie) est soudé par le secret – jusque là toujours respecté – concernant un meurtre commis par hasard au cours d'une "blague" idiote ayant mal tourné.
Trente ou quarante ans plus tard, l'un des membres tente de faire chanter celui d'entre eux qui est devenu le grand chef de la police à Graz, et tout dérape.
L'objet même du livre réside dans la technique d'écriture : le héros "der Brenner" est traité par l'auteur (qui intervient souvent et directement pour donner son avis) comme une marionnette qu'il manipule sous les yeux du lecteur, lequel est souvent apostrophé par tutoiement ; par ailleurs, les phrases sont hachées, les formulations elliptiques, les incises nombreuses, le vocabulaire familier ou argotique, et l'auteur dérive sans ordre apparent, en passant du coq à l'âne, comme on laisse dériver ses pensées. Cela donne un cocktail enlevé, savamment chaotique.
Mais il faut avouer que vers la fin, c'est quelque peu lassant et répétitif.
Intéressant tout de même.
