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Critique de lapagefranche


Malek a 17 ans, ne connaît que les banlieues mal famées où la misère grouille partout.
Marocain, parlant le français couramment, il incarne l'avenir de sa famille.
Ce gamin sans histoire croise la route d'Atiq, un réfugié afghan qui accepte de lui raconter son histoire.
Tout part d'une rencontre, d'une voix qui témoigne de l'horrible trajectoire que la guerre, puis l'occupation des talibans et américaine ont fait prendre à ce jeune homme intelligent.
Dans ce roman, il est question de sacrifices, de guerres qui brisent des vies, de la corruption qui contamine les gouvernements en vigueur.
À travers les yeux de Malek se dessinent des paysages ravagés par l'homme, des histoires qui se répètent, car au fond, nous vivons dans un monde où l'avidité pousse des dirigeants à prendre de force des terres qui ne leur appartiennent pas. En clair, la situation politique de l'Afghanistan ressemble trait pour trait à celle de la Palestine aujourd'hui.

Dans cette configuration géopolitique, Malek tente tant bien que mal à chercher sa place, à découvrir qui il est en voyageant de pays en pays, en rencontrant des individus dont l'histoire se répète inlassablement.
Dans ce récit polyphonique, l'auteur nous dévoile les contours d'une politique écrasante qui évince des peuples pour accroître sa propre puissance et économie. Aucun pays n'est exempt de reproches, surtout les pays développés qui cherchent à imposer leur propre mode de fonctionnement en colonisant les pays sous-développés.

Si vous êtes à la recherche d'un récit puissant, engagé, porté par un personnage juste, avec des valeurs honorables, ce roman est fait pour vous !

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