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Critique de starmornielna
Pendant le confinement, les éditions Lumen ont gracieusement offert quelques ebooks de leur catalogue. le tome 1 de Sylver Batal en fait partie. Je les remercie grandement de leur geste, j'ai ainsi pu découvrir ce beau roman jeunesse.
Sylver Batal, c'est une jeune fille de 13 ans qui vit avec sa famille dans un village du désert. Seule fille de ses parents, elle est destinée à être joaillière pour prendre la suite de la prestigieuse entreprise familiale. Mais le rêve de Sylver est tout autre. Elle le sait au fond de son âme, son destin c'est les dragons ! Alors quand la célèbre championne de course de dragon Sagittaria Prodigo, son héroïne de toujours, est en visite dans son village, Sylver n'hésite plus. Quitte à se mettre sa famille à dos, elle fera tout pour attirer l'attention de la championne. Ainsi, elle espère pouvoir partir avec elle et être formée afin de marcher dans les traces de Sagittaria. Cependant, tout s'écroule lorsque Sylver se rend compte que Sagittaria n'est pas comme elle le pensait : la championne vole une dragonne pour sa rareté. La pauvre laisse derrière elle le jeune Hiyyan qui se lie avec Sylver dès le premier regard. Alors aidée de son cousin et de Hiyyan, Sylver va tout faire pour sauver la mère de ce dernier, quitte à affronter Sagittaria Prodigo en personne.
J'ai beaucoup aimé ce premier tome ! Tout d'abord grâce à ses personnages. Les étapes dans la construction de la jeune Sylver, qui passe de l'enfance à l'adolescence, sont bien menées. En opposition à ses parents au début du roman, Sylver appréhende le monde en noir et blanc. Les heures qu'elle a passées à glaner le plus d'informations possible sur les dragons pendant toute sa vie ont créé une idéalisation des dragons, des courses de dragons, et surtout de leur grande championne indétrônable Sagittaria Prodigo. Sylver a construit le personnage de Sagittaria avec les quelques éléments que des marchands itinérants ou des journaux ont bien pu lui communiquer. Or, lorsqu'elle se rend compte que la véritable Sagittaria Prodigo est à l'opposé de ce qu'elle pensait, la désillusion est brutale. Elle perd la naïveté de l'enfance en même temps que son idole se moque d'elle.
Mais alors qu'elle croit que plus rien n'a de sens dans sa vie, elle rencontre la dragonne de Nebbeker, une race interdite de dragon que l'on pensait éteinte car ils savent nager et voler. C'est Hiyyan qui la sauve au moment où lui a perdu sa mère. Sylver comprend qu'elle ne peut plus compter sur les autres mais que sur elle pour avancer et obtenir ce qu'elle veut. L'opposition entre Sylver et Sagittaria est intéressante. Là où la première est pleine d'idéaux et d'émerveillement face aux dragons, la seconde est blasée et sans âme. A un moment de l'histoire, Sylver pousse son dragon à trop d'efforts en utilisant sa mère captive. Mais contrairement à Sagittaria, Sylver comprend ses erreurs, apprend sur elle-même, en parle et ne recommencera pas. Cette démarche mature montre qu'on est tous faillibles, même avec de bonnes intentions, mais le reconnaître nous rend plus fort. le traitement de la psychologie des personnages m'a beaucoup donc plu dans ce roman, ainsi que leur évolution (je pense notamment à Brajon, le cousin et meilleur ami de Sylver).
On ne peut, bien sûr, ne pas penser aux films Dragons et à Krokmou et Harold lorsque l'on parle de dragons ici. Les dragons ne sont pas d'affreuses créatures, ils ne crachent même pas de feu ! Non, ils sont intelligents, gentils, et surtout vivent dans l'eau ce que je trouve assez original ! J'imagine qu'il doit y avoir beaucoup plus de sortes de dragons à découvrir dans la suite du roman, mais ce que l'on voit déjà donne envie ! L'univers est riche, avec le désert oriental en paysage de fond.
Quant à l'écriture, elle est incisive et ne s'essouffle pas. L'auteure sait où elle nous emmène. On ne s'ennuie pas, l'action s'enchaîne rapidement. Sylver est courageuse, décidée et loyale. A travers elle, l'auteure nous livre un récit d'aventure frais et bien rythmé. Les pages s'enchaînent et la fin apparaît bien trop vite à mon goût. J'espère que la suite sera à la hauteur de ce premier tome que j'ai été bien heureuse de découvrir ! 😊
Sylver Batal, c'est une jeune fille de 13 ans qui vit avec sa famille dans un village du désert. Seule fille de ses parents, elle est destinée à être joaillière pour prendre la suite de la prestigieuse entreprise familiale. Mais le rêve de Sylver est tout autre. Elle le sait au fond de son âme, son destin c'est les dragons ! Alors quand la célèbre championne de course de dragon Sagittaria Prodigo, son héroïne de toujours, est en visite dans son village, Sylver n'hésite plus. Quitte à se mettre sa famille à dos, elle fera tout pour attirer l'attention de la championne. Ainsi, elle espère pouvoir partir avec elle et être formée afin de marcher dans les traces de Sagittaria. Cependant, tout s'écroule lorsque Sylver se rend compte que Sagittaria n'est pas comme elle le pensait : la championne vole une dragonne pour sa rareté. La pauvre laisse derrière elle le jeune Hiyyan qui se lie avec Sylver dès le premier regard. Alors aidée de son cousin et de Hiyyan, Sylver va tout faire pour sauver la mère de ce dernier, quitte à affronter Sagittaria Prodigo en personne.
J'ai beaucoup aimé ce premier tome ! Tout d'abord grâce à ses personnages. Les étapes dans la construction de la jeune Sylver, qui passe de l'enfance à l'adolescence, sont bien menées. En opposition à ses parents au début du roman, Sylver appréhende le monde en noir et blanc. Les heures qu'elle a passées à glaner le plus d'informations possible sur les dragons pendant toute sa vie ont créé une idéalisation des dragons, des courses de dragons, et surtout de leur grande championne indétrônable Sagittaria Prodigo. Sylver a construit le personnage de Sagittaria avec les quelques éléments que des marchands itinérants ou des journaux ont bien pu lui communiquer. Or, lorsqu'elle se rend compte que la véritable Sagittaria Prodigo est à l'opposé de ce qu'elle pensait, la désillusion est brutale. Elle perd la naïveté de l'enfance en même temps que son idole se moque d'elle.
Mais alors qu'elle croit que plus rien n'a de sens dans sa vie, elle rencontre la dragonne de Nebbeker, une race interdite de dragon que l'on pensait éteinte car ils savent nager et voler. C'est Hiyyan qui la sauve au moment où lui a perdu sa mère. Sylver comprend qu'elle ne peut plus compter sur les autres mais que sur elle pour avancer et obtenir ce qu'elle veut. L'opposition entre Sylver et Sagittaria est intéressante. Là où la première est pleine d'idéaux et d'émerveillement face aux dragons, la seconde est blasée et sans âme. A un moment de l'histoire, Sylver pousse son dragon à trop d'efforts en utilisant sa mère captive. Mais contrairement à Sagittaria, Sylver comprend ses erreurs, apprend sur elle-même, en parle et ne recommencera pas. Cette démarche mature montre qu'on est tous faillibles, même avec de bonnes intentions, mais le reconnaître nous rend plus fort. le traitement de la psychologie des personnages m'a beaucoup donc plu dans ce roman, ainsi que leur évolution (je pense notamment à Brajon, le cousin et meilleur ami de Sylver).
On ne peut, bien sûr, ne pas penser aux films Dragons et à Krokmou et Harold lorsque l'on parle de dragons ici. Les dragons ne sont pas d'affreuses créatures, ils ne crachent même pas de feu ! Non, ils sont intelligents, gentils, et surtout vivent dans l'eau ce que je trouve assez original ! J'imagine qu'il doit y avoir beaucoup plus de sortes de dragons à découvrir dans la suite du roman, mais ce que l'on voit déjà donne envie ! L'univers est riche, avec le désert oriental en paysage de fond.
Quant à l'écriture, elle est incisive et ne s'essouffle pas. L'auteure sait où elle nous emmène. On ne s'ennuie pas, l'action s'enchaîne rapidement. Sylver est courageuse, décidée et loyale. A travers elle, l'auteure nous livre un récit d'aventure frais et bien rythmé. Les pages s'enchaînent et la fin apparaît bien trop vite à mon goût. J'espère que la suite sera à la hauteur de ce premier tome que j'ai été bien heureuse de découvrir ! 😊
