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Critique de finitysend
L'auteur de la guerre éternelle, un bijou de science-fiction à écris aussi d'autres textes sur la guerre en-soi classés en littérature générale. Il dénonce systématiquement la guerre sans pathos, avec un humour pince-sans-rire modéré ,parfois ironique ou noir ou gris selon les cas. Il est un vétéran de la guerre du Vietnam et il a arpenté le champ de bataille avec un volume de Starship Trooper de Henlein dans sa poche (véridique).
L'auteur a beaucoup écrit sur cette expérience et son travail émérite est largement un témoignage pudique et clair de ce qu'est la guerre concrètement.
Si vous voulez mesurer l'ampleur de ce à quoi il fait clairement allusion regardez un jour Apocalypse Now qui respire le même contexte mais avec une violence picturale froidement exposée et scénarisée.
Les soldats ne pensent pas à chaque instant à la légitimité des buts de guerre ou à la légitimité de l'engagement militaire dont ils sont les pions plus ou moins contraints.
Le soldat cherche d'abord à savoir si son environnement fait partie de la réalité ou bien s'il relève de son imagination débordante. Bien souvent le personnage principal et les autres personnages aussi, utiliseront une ironie défensive et mordante pour s'approprier cet environnement dangereux et arbitraire à chaque instant et tout le temps. Les temps morts couvent l'eau qui dort. Les fantassins de Au service de la guerre dépendent constamment d'une évaluation de la réalité qui n'est pas toujours la leur et qui de plus peut-être différente de ce que leurs psyché leur chuchote à l'oreille.
Une petite différence d'appréciation et c'est la vie ou la mort ou encore une jambe détruite. C'est légèrement angoissant et potentiellement débilitant comme situation. L'ironie doucement tranquille et pacifique qui est la marque de fabrique de l'auteur est une routine de ses personnages principaux dans tous ses romans et ce fut probablement la routine de survie qui a préservé sa santé mentale dans les enfers flamboyants qu'il a traversé. C'est aussi ce recul issu d'un véritable mode de survie appliqué qui lui a permis de se poser en observateur. Finalement au travers de ses textes il est le témoin non idéologique de l'inhumanité intrinsèque la guerre et de celle des fonctionnements militaires qui découlent du champ de bataille et de ses contraintes variées. Bien des aspects de l'institution militaire sont naturellement questionnés au travers de son oeuvre sans parti-pris idéologique et selon des modalités cliniques et imagées.
Ce roman parle d'une jeune recrue qui apprend vite sans être pour autant un super héros mais qui malheureusement pour lui aura juste le temps de devenir rapidement un vétéran et d'être libéré au sens propre mais pas au sens figuré.
Ce texte et tous ceux de l'auteur sont pour tous les publics à cause d'une grande pudeur qui caractérise la narration sans l'édulcorer et qui permet de tout dire sans esquiver les effets de la moindre balle.
L'auteur a beaucoup écrit sur cette expérience et son travail émérite est largement un témoignage pudique et clair de ce qu'est la guerre concrètement.
Si vous voulez mesurer l'ampleur de ce à quoi il fait clairement allusion regardez un jour Apocalypse Now qui respire le même contexte mais avec une violence picturale froidement exposée et scénarisée.
Les soldats ne pensent pas à chaque instant à la légitimité des buts de guerre ou à la légitimité de l'engagement militaire dont ils sont les pions plus ou moins contraints.
Le soldat cherche d'abord à savoir si son environnement fait partie de la réalité ou bien s'il relève de son imagination débordante. Bien souvent le personnage principal et les autres personnages aussi, utiliseront une ironie défensive et mordante pour s'approprier cet environnement dangereux et arbitraire à chaque instant et tout le temps. Les temps morts couvent l'eau qui dort. Les fantassins de Au service de la guerre dépendent constamment d'une évaluation de la réalité qui n'est pas toujours la leur et qui de plus peut-être différente de ce que leurs psyché leur chuchote à l'oreille.
Une petite différence d'appréciation et c'est la vie ou la mort ou encore une jambe détruite. C'est légèrement angoissant et potentiellement débilitant comme situation. L'ironie doucement tranquille et pacifique qui est la marque de fabrique de l'auteur est une routine de ses personnages principaux dans tous ses romans et ce fut probablement la routine de survie qui a préservé sa santé mentale dans les enfers flamboyants qu'il a traversé. C'est aussi ce recul issu d'un véritable mode de survie appliqué qui lui a permis de se poser en observateur. Finalement au travers de ses textes il est le témoin non idéologique de l'inhumanité intrinsèque la guerre et de celle des fonctionnements militaires qui découlent du champ de bataille et de ses contraintes variées. Bien des aspects de l'institution militaire sont naturellement questionnés au travers de son oeuvre sans parti-pris idéologique et selon des modalités cliniques et imagées.
Ce roman parle d'une jeune recrue qui apprend vite sans être pour autant un super héros mais qui malheureusement pour lui aura juste le temps de devenir rapidement un vétéran et d'être libéré au sens propre mais pas au sens figuré.
Ce texte et tous ceux de l'auteur sont pour tous les publics à cause d'une grande pudeur qui caractérise la narration sans l'édulcorer et qui permet de tout dire sans esquiver les effets de la moindre balle.
