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Critique de Soundandfury


Je dois présenter mes excuses à Elizabeth, la préceptrice qui s'occupe des deux filles de la maison et perçoit, la première, chez l'encore toute jeune fille qu'est Joan, un potentiel intellectuel et qui n'aura de cesse de la pousser à étudier, entrer à l'université et faire médecine.

Le père, militaire à la retraite, soigne sa nostalgie du bon vieux temps de l'armée et des colonies en tyrannisant la maisonnée, éreintant sa femme - déjà peu vaillante - et leurs domestiques de ses caprices et de ses colères. Egoïste, il dilapide le peu d'argent qui aurait pu permettra à Joan et à sa soeur de s'émanciper. Inutile de vous préciser ce qu'il pense de l'éducation des femmes...

Il est la première influence déletère, celle qui tourne en ridicule les aspirations de sa fille. Celle qui les rend matériellement impossibles.

La mère est son pendant psychologique. Sa nette préférence pour sa fille ainée permet d'ailleurs à Milly, la cadette, de s'évader du domicile parental. Ce que Joan ne peut faire, tant sa mère la culpabilise, se repose sur elle, prétend ne pouvoir vivre sans elle à ses côtés. Dévorante possessivité dont Joan n'est pas toujours dupe mais qu'elle conçoit comme un fardeau à porter "pour un temps". Un temps qui s'étire et s'étire...

J'ai mal jugé Elizabeth. En raison de son insistance à ôter Joan des griffes de sa mère - laquelle mène une guerre sans répit contre Elizabeth, devinant en elle la seule rivale, le seul amour, capable de lui arracher sa fille - j'ai pensé qu'elle était la 3e influence du roman, une 3e voix, plus sournoise que les deux premières parce que dissimulée sous de généreux motifs. (Point de non-retour pour le spoil)

Mais je dois

(suite sur Tale Me More)
Lien : http://talememore.hautetfort..
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