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Critique de mongrainc


Un kaléidoscope.
André Hamel ne passe pas son époque sous la loupe mais dans son kaléidoscope.
Pour les autres je ne sais pas, mais pour ceux qui ont joué un rôle dans ce film, dans ce coin de Grand'Mère (avec une apostrophe), pour ceux-là c'est comme si le texte était écrit en HTML. Avec des liens à l'infini, presque à chaque nom, à chaque mot. Des liens qui nous transportent chacun vers notre propre histoire. On clique sur un mot et c'est parti, on se perd dans nos propres souvenirs. On s'enfonce, on tente de revenir, on n'y parvient pas, on doit relire la phrase, on doit relire presque toutes les phrases. Pour moi, la machine à voyager dans le temps s'est même mise en route avant le début de l'histoire. J'ai accroché à « Yvon Rivard ». Puis à mademoiselle Maltais, ma tante Georgette. Puis à Roy et Nicole, le parc de l'église Saint-Paul et la machine s'est emballée, incontrôlable, démoniaque. Mes propres histoires veulent à tout prix prendre leurs places aux côtés de celles du livre. Impuissants, il vaut mieux laisser André le kaléidoscope Hamel poursuivre son oeuvre.

Mais qu'est-ce qu'elle a cette époque, qu'est-ce qu'elle a cette ville, qu'est-ce qu'il a ce coin de rue, qu'est-ce qu'ils ont ces personnages pour nous avoir touchés autant ?

Lien : https://www.flickr.com/photo..
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