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Critique de LedZep69


Le roman se présente comme une longue lettre écrite par Octavio et adressée à Judith, son amour d'enfance, souvenirs d'Oran. Car Judith, Octavio et son frère, dont on ne connaitra jamais le prénom, sont des rapatriés d'Algérie, même s'ils ont quitté leur terre natale bien avant 1962. Octavio s'est mis au service du FLN, Judith a épousé son frère qui est entré dans la police. Tout les oppose. La lettre raconte les activités d'Octavio en tant qu'activiste pour l'indépendance de l'Algérie, celle de son frère, qui participe à des ratonnades...Le livre expose l'idéologie du FLN, son fonctionnement, sans rien cacher de sa violence ni de celle de la répression policière, les képis noirs de la république. On apprend beaucoup de chose dans ce livre, la vie dans les bidonvilles aux portes de Paris par exemple, ou bien pourquoi le parti Communiste ne soutenait pas le FLN, qu'il jugeait nationaliste, bien loin de leurs visées internationalistes. L'écrivain ne cache pas non plus l'antisémitisme qui était de mise dans la population pied noire. Si le roman comporte des moments très forts, il reste plombé par le style de l'auteur, poético-abscon...mais restitue bien le climat de cette époque, la peur et la violence omniprésentes. On est toutefois content de sortir de cette lecture...
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