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Critique de MarcF


C'est un grand space-opéra comme sait les faire Hamilton. Si vous avez lu et aimé l'Aube de la Nuit ou l'Etoile de Pandore, vous aimerez aussi celui-ci. On retrouve bien le style typique de l'auteur.

Le principe du space-opéra version Hamilton est de créer tout un ensemble de sous-histoires qui peu à peu vont se trouver lier. C'est parfois un peu compliqué à suivre surtout au début, mais cela fait des histoires très riches.

L'histoire se situe dans les mondes du Commonwealth dans un futur lointain où une partie de l'humanité a choisi de ne plus dépendre de corps et de devenir pure intelligence. le reste de l'humanité utilise plus ou moins de la bionique. le Commonwealth est partagé en de nombreuses Factions. Je n'ai découvert qu'après coup que ce monde était exactement celui de l'Etoile de Pandore. Même si la Trilogie du Vide peut se lire de manière indépendante (ce que j'ai fait), la lecture préalable de l'Etoile de Pandore est recommandée. Cela éviterait de se sentir un peu perdu dans les 100 premières pages.

L'humanité a découvert le Vide, une sorte de trou noir immense qui semble abriter une vie intelligente. Un rêveur, Inigo a reçu les pensées d'Edeard, un habitant du Vide, qui nous montre un monde post médiéval où les facultés psi jouent un rôle important. le vide semble plus complexe que cette simple vue, car l'auteur nous parle plusieurs fois de mystérieux Seigneur du Ciel, immatériels. Cela a donné naissance à une religion, les Rêveurs, forte de 5 milliards de personnes. L'élection d'un nouveau chef à leur tête, suite à la disparition d'Inigo et le lancement d'une croisade pour rejoindre le Vide vont mettre le feu aux poudres. En effet, les Raiels et de nombreuses autres espèces pensent que cela va entrainer l'expansion du Vide et la fin du monde. Certaines Factions vont supporter le projet, d'autres non comme on peut l'imaginer. Par exemple, une des Factions va chercher à retrouver Inigo pour le convaincre d'arrêter ce projet.

Il est impossible de décrire dans une revue tous les fils et leur enchevêtrement, mais on peut imaginer la richesse que cela donne. Passé les 100 premières pages, un peu complexes, les fils se mettent bien en place et on suit passionnément l'histoire. Les personnages sont attachants, une bonne alternance de scènes d'actions et de scènes plus calmes. Au final, un bon premier tome d'un space-opéra qui ravira les amateurs du genre.
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