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Critique de Ninali


Les dessins sont en noir et blanc, clairs, précis. Paysages urbains et intérieurs tokyoïtes y sont décrits minutieusement.
Tout débute par un huis-clos dans l'appartement du héros. La serrure a son importance tout au long du manga (il vérifie minutieusement sa porte chaque fois qu'il la ferme) sans que l'on sache pourquoi. Hideo est un jeune adulte. On comprend vite que le protagoniste est sujet à des hallucinations. Il a publié deux tomes d'un manga qui lui permet de dire qu'il est mangaka (auteur de manga) mais le succès a été bref et il est maintenant assistant de mangaka. On le voit travailler dans une pièce étroite avec trois autres personnes. On suit aussi sa relation amoureuse avec une jeune fille (Tekko) absolument exécrable et monstrueuse lorsqu'elle est ivre. On sent la pression portée sur Hideo par sa petite amie pour qu'il devienne un célèbre mangaka ce qui engendre de nombreuses frustrations pour le héros qui propose toujours de nouveaux storyboards à son éditeur qui les refuse. A la fin, il reçoit une invitation pour s'exercer sur un stand de tirs. Il se rend chez Tekko. Il semble ne pas voir ni entendre les alertes des autorités qui demandent aux habitants de rester chez eux. Il découvre sa petite amie dans un état inquiétant et menaçant.
De nombreux sujets sont abordés : la perversité, le rythme de travail, l'image de soi, la BD au Japon, ...
Les personnages sont déjantés, ils semblent normaux mais ont des travers à la limite de l'inquiétant.
Un premier tome qui donne envie de découvrir la suite tant les clés données dans le premier tome sont nombreuses (les hallucinations, le fusil, les morts-vivants, etc.)
On ne suit pas Hideo car on y est attaché mais par curiosité. On veut aussi savoir en quoi ce garçon bizarre pourrait être un héro.
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