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Critique de Skorski
Commençons par le début. J'ai découvert ce manga il y a quelques semaines, et me suis lancée sans savoir de quoi il retournait. le premier volume m'a impressionnée par le réalisme des dessins et ses traits nets. Et puis ce héros, ou plutôt anti-héros, qui nous est présenté sous un jour peu flatteur a un côté un peu déroutant et rafraîchissant en même temps. On voit tout de lui, ses aspirations, démons, craintes et désirs intimes. Ce personnage est complètement mis à nu et le ridicule du début laisse place à un certain attachement à mesure qu'on le suit face à l'adversité. Il évolue également beaucoup, mais pas de façon linéaire.
Les personnages secondaires donnent à voir une société japonaise aux codes à ce point ancrés qu'ils semblent perdurer même en temps de crise. Une riche galerie est ainsi développée au fil des volumes qui permet ainsi de donner encore davantage de densité à l'univers dépeint.
Le suspense est maintenu jusqu'au bout, soyez prévenu(e), si vous vous engagez dans cette lecture, vous risquez bien d'enchaîner les tomes très rapidement. L'intrigue se densifie peu à peu avec des récits se déroulant en parallèle, avec à la clé quelques éclairages sur la situation mais aussi quelques impasses. C'est peut-être pour moi la limite de cette oeuvre, j'accepte le parti pris de ne pas conclure avec un dénouement qui éclaire toute l'histoire mais la fin m'a tout de même laissée perplexe.
Malgré ce bémol tout personnel, I am a hero est une oeuvre complexe et de grande qualité qui mérite que l'on s'y arrête. L'épidémie zombie n'en est pas le sujet central, je dirais qu'il s'agit d'un prétexte permettant de développer une forme de bildungsroman graphique ainsi qu'une plongée dans une société nippone contemporaine névrosée.
A lire le soir, seul(e) chez soi, enfermé(e) à double tour.
Les personnages secondaires donnent à voir une société japonaise aux codes à ce point ancrés qu'ils semblent perdurer même en temps de crise. Une riche galerie est ainsi développée au fil des volumes qui permet ainsi de donner encore davantage de densité à l'univers dépeint.
Le suspense est maintenu jusqu'au bout, soyez prévenu(e), si vous vous engagez dans cette lecture, vous risquez bien d'enchaîner les tomes très rapidement. L'intrigue se densifie peu à peu avec des récits se déroulant en parallèle, avec à la clé quelques éclairages sur la situation mais aussi quelques impasses. C'est peut-être pour moi la limite de cette oeuvre, j'accepte le parti pris de ne pas conclure avec un dénouement qui éclaire toute l'histoire mais la fin m'a tout de même laissée perplexe.
Malgré ce bémol tout personnel, I am a hero est une oeuvre complexe et de grande qualité qui mérite que l'on s'y arrête. L'épidémie zombie n'en est pas le sujet central, je dirais qu'il s'agit d'un prétexte permettant de développer une forme de bildungsroman graphique ainsi qu'une plongée dans une société nippone contemporaine névrosée.
A lire le soir, seul(e) chez soi, enfermé(e) à double tour.
