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Critique de forcevertelit
J'hésite entre 3,5 et 4 pour la notation, parce que je l'ai lu d'une traite et j'ai envie de savoir la suite, donc c'est bien la preuve que j'ai apprécié et qu'il y a du potentiel ! Mais il y a quelques défauts que je trouve vraiment dommage, j'y reviendrai.
Nous sommes au quatorzième siècle, dans un monde où la magie existe, soit de manière naturelle avec un élément de prédilection, soit grâce aux sceaux. Dans ce monde de royauté, il existe une faction, le Jardin Botanique, avec des chevaliers et des magiciens d'exception. Chacun possède un nom de guerre, inspiré d'une plante. C'est dans ce Jardin que Judie travaille, une magicienne puissante mais recalée au Conseil des Magiciens, et on commence l'intrigue avec une mission où elle doit récupérer un jeune homme gaffeur qui semblerait être l'Elu d'une prophétie. Evidemment, rien ne se passe comme prévu, et au même moment, le frère exilé du roi tente d'assassiner le Roi. Je n'en dirai pas plus, mais on suit ensuite les complots et aventures de chevaliers dans un royaume au bord de la guerre civile.
L'intrigue est somme toute bien menée, elle est entraînante, même si elle ne m'a pas profondément surprise (l'un des twists de fin, je le sentais venir). Ça reste une bonne histoire de style médieval fantasy, entre magie et épées. Mais l'un de mes plus gros regrets se situe ici : j'ai trouvé le world-buiding un peu trop fouillis et manquant de structure, de cohérence. le royaume s'appelle Avalon, on a des noms qui sonnent anglo-saxons, mais parfois on a des noms français ou nordiques (pourquoi ne pas être resté dans l'univers arthurien et celte ?). C'est un univers medieval fantasy, mais avec de la technologie (des holsters, des écrans, etc) et on ne sait pas trop pourquoi. Les personnages ont un prénom, un nom de guerre et des surnoms, parfois on s'y perd un peu aussi (surtout Asteran qui multiplie les surnoms). Bref, j'aurais aimé quelque chose de plus structuré et moins "fourre-tout", parce que globalement l'univers reste très intéressant !
Enfin, quant aux personnages, ils sont attachants, la romance se devine facilement, mais elle reste mignonne et a du potentiel pour devenir addictive dans les prochains tomes. Judie cache bien son jeu, c'est une jeune femme intelligente et puissante, on s'attache à elle. Mais (parce qu'il y a un mais), j'ai trouvé ça dommage que tous les personnages soient globalement beaux. Certes, ce sont des chevaliers, mais ils ont tous (même la royauté) un physique de rêve, bien bâti, et en plus, ils sont évidemment incroyablement puissants. J'aurais aimé un peu plus de faiblesse et de nuance dans l'ensemble des personnages, comme Judie qui ne sait pas utiliser de sceau de médecine, par exemple.
Néanmoins, il y a aussi des choses à noter comme les personnages queer et la mention d'une héroïne qui a ses règles (et qui a mal). Ça, c'est chouette.
Nous sommes au quatorzième siècle, dans un monde où la magie existe, soit de manière naturelle avec un élément de prédilection, soit grâce aux sceaux. Dans ce monde de royauté, il existe une faction, le Jardin Botanique, avec des chevaliers et des magiciens d'exception. Chacun possède un nom de guerre, inspiré d'une plante. C'est dans ce Jardin que Judie travaille, une magicienne puissante mais recalée au Conseil des Magiciens, et on commence l'intrigue avec une mission où elle doit récupérer un jeune homme gaffeur qui semblerait être l'Elu d'une prophétie. Evidemment, rien ne se passe comme prévu, et au même moment, le frère exilé du roi tente d'assassiner le Roi. Je n'en dirai pas plus, mais on suit ensuite les complots et aventures de chevaliers dans un royaume au bord de la guerre civile.
L'intrigue est somme toute bien menée, elle est entraînante, même si elle ne m'a pas profondément surprise (l'un des twists de fin, je le sentais venir). Ça reste une bonne histoire de style médieval fantasy, entre magie et épées. Mais l'un de mes plus gros regrets se situe ici : j'ai trouvé le world-buiding un peu trop fouillis et manquant de structure, de cohérence. le royaume s'appelle Avalon, on a des noms qui sonnent anglo-saxons, mais parfois on a des noms français ou nordiques (pourquoi ne pas être resté dans l'univers arthurien et celte ?). C'est un univers medieval fantasy, mais avec de la technologie (des holsters, des écrans, etc) et on ne sait pas trop pourquoi. Les personnages ont un prénom, un nom de guerre et des surnoms, parfois on s'y perd un peu aussi (surtout Asteran qui multiplie les surnoms). Bref, j'aurais aimé quelque chose de plus structuré et moins "fourre-tout", parce que globalement l'univers reste très intéressant !
Enfin, quant aux personnages, ils sont attachants, la romance se devine facilement, mais elle reste mignonne et a du potentiel pour devenir addictive dans les prochains tomes. Judie cache bien son jeu, c'est une jeune femme intelligente et puissante, on s'attache à elle. Mais (parce qu'il y a un mais), j'ai trouvé ça dommage que tous les personnages soient globalement beaux. Certes, ce sont des chevaliers, mais ils ont tous (même la royauté) un physique de rêve, bien bâti, et en plus, ils sont évidemment incroyablement puissants. J'aurais aimé un peu plus de faiblesse et de nuance dans l'ensemble des personnages, comme Judie qui ne sait pas utiliser de sceau de médecine, par exemple.
Néanmoins, il y a aussi des choses à noter comme les personnages queer et la mention d'une héroïne qui a ses règles (et qui a mal). Ça, c'est chouette.
