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Critique de gambadou


Après des études de bande-dessinée en France, l'auteur israëlien revient à Tel Aviv où vivent ses parents. En recherche d'emploi, désoeuvré, il entame des recherches pour comprendre ce qui est arrivé à son arrière grand-père maternel, Abraham.

La famille d'Abraham vivait depuis des générations à Tibériade. Dans les années 20, il tenait un magasin de vêtement. Un jour, il trouva un jeune orphelin arabe, Sayed, qui mourait de faim. Il le prit sous son aile, lui offrit un toit et à manger en échange de menus travaux, et l'éleva comme son fils.

En 1936, Abraham est assassiné. C'est le début de la rébellion des palestiniens contre les juifs venus d'Europe. Autant ils s'entendaient bien avec les juifs arabes qui vivaient depuis des générations en Palestine, autant ils refusent la venue des "nouveaux" juifs issus du sionisme, qui pactisent avec l'Angleterre et veulent les chasser de leur terre.

Sayed disparait après ce meurtre, et, sans que ce soit officiel, beaucoup l'accuse d'avoir tué son père adoptif.

L'auteur va faire des recherches, interroger son père ou sa tante, pour essayer de comprendre ce qui a pu se passer.

Les pages de gauche, en noir et blanc, racontent l'histoire de l'auteur, de son retour en Israël dans les années 2000, de sa quête, ses recherches familiales.

Les pages de droite, en couleur, reprennent l'histoire de la famille à partir de 1929 mais aussi l'histoire du sionisme, des premières communautés juives en Palestine et le début du Jihad.

J'ai aimé voir en parallèle les interrogations de l'auteur, qui se dépeint comme un jeune homme torturé, et le passé familial et national trouble.

Une bande-dessinée sur la mémoire, qui montre comment l'arrivée des colons juifs a détruit l'équilibre délicat qui existait entre les juifs et les musulmans, tous deux arabes.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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