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Critique de DelleCL


Alors que son père est raflé à Paris parce que Juif, Eva et sa mère, d'origine polonaise, fuient précipitamment la capitale pour un petit village des Alpes en zone libre.

Là, Eva oeuvre parmi un groupe de résistants à la fabrique de faux papiers, où son talent de faussaire fait merveille. Elle y rencontre des personnalités fortes, attachantes et convaincues de leur mission, et surtout, elle rencontre Rémy… Avec lui, elle invente un subterfuge afin que les enfants à qui elle donne une nouvelle identité aient une chance de retrouver la leur une fois la guerre finie : un code astucieux caché dans un livre… Mais la police allemande veille et leur groupe est traqué…

Ce récit mêle deux temporalités : celle d'Eva en 1942, qui occupe la majeure partie du récit, et celle d'Eva, en 2005, bien plus courte mais non dénuée d'émotions.

J'ai vibré avec Eva, j'ai admiré le courage de son groupe de résistants, leur prise de risque malgré la conscience du danger qui les guettait. J'ai souffert avec elle de l'incompréhension de sa mère, j'ai eu peur quand elle a eu peur et j'ai retenu mon souffle au plus fort de son angoisse.

Kristin Harmel signe un livre qui salue les actes de bravoure et de solidarité à une époque où la délation et la haine de l'autre étaient devenues la norme. Ces actes émeuvent toujours, que l'on ait lu dix livres, ou cent sur le sujet.
Je referme ce livre avec un sentiment d'inachevé : pourquoi la temporalité de 2005 n'est-elle pas traitée plus longuement, plus en profondeur ? On y retrouve le thème fréquent du silence gardé sur la période de l'occupation, mais il y aurait pu y avoir tellement plus !

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